Monet n’a pas beaucoup exploité les ressources du contre-jour dans ses séries de Nymphéas.
Peut-être la clarté réverbérée par la surface de l’eau était-elle trop éblouissante pour ses yeux fatigués.
Ou peut-être que, peintre de la couleur, il n’était pas attiré par ces lumières étranges, qui semblent avaler les teintes de l’arc-en-ciel pour livrer des surfaces épurées aux contrastes exacerbés.
Selon le ciel et l’heure, les feuilles arrondies des nénuphars deviennent à la fois toiles blanches et palettes, offrant leur douceur luisante aux rayons de lumière.
Leurs silhouettes pâles font des ombres chinoises à l’envers, qui se découpent sur l’écran sombre des feuillages.
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