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L’Epte à Giverny

A quelques pas de la Fondation Monet, le calme règne dans ce coin bucolique de Giverny le long de l’Epte. On y accède depuis l’ancienne gare. On imagine Claude Monet remontant ce bras à grand renfort de rames avant de s’arrêter devant son motif des peupliers un peu plus haut.

Au petit matin, l’herbe est couverte de rosée, assurance d’avoir bientôt les pieds trempés, sauf si vous portez des bottes en caoutchouc. Mais le concert des oiseaux compense largement ce petit désagrément.
L’Epte s’est déjà divisée un peu en amont, et tandis que son cours principal se dirige droit vers la Seine, ce bras-ci musarde avant de se diviser à nouveau près du moulin Cossy. Une fois de plus, la branche principale filera vers le fleuve, tandis que le bras le plus petit, le Ru, ira arroser le jardin de Monet.
L’ancienne voie ferrée

On surplombe les champs comme d’un balcon, et la vue porte au loin.
Le chemin est agréablement ombragé et plein de chants d’oiseaux.


Sur la colline






La mairie de Giverny

Au moment de sa construction, en 1868, la mairie de Giverny était une mairie-école, comme dans de très nombreuses petites communes. Ce n’est qu’en 1995 qu’une nouvelle école a été bâtie sur le terrain adjacent.
L’édifice affiche aujourd’hui une certaine rusticité avec ses quatre façades en pierres de Vernon. Les moellons de tailles irrégulières sont posés en lignes pas toujours très droites. Cela n’avait pas d’importance car ils étaient faits pour être cachés.
Au départ, seules les pierres d’angle devaient rester visibles. Le reste des façades était recouvert d’un enduit de plâtre, comme cela se pratiquait beaucoup en ville et dans les zones rurales. Selon le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Yvelines toutes proches (CAUE 78), qui s’est penché sur les enduits extérieurs au plâtre en Ile-de-France, on utilisait un mélange de plâtre gros, de chaux grasse, de sable et d’eau. La couleur était souvent donnée par le sable ou des pigments, ce qui avait l’avantage de conserver à l’enduit ses propriétés respirantes.
Puis est venu un temps, après la Deuxième Guerre mondiale, où l’on a trouvé dommage de masquer un matériau noble comme la pierre par un autre jugé moins noble comme le plâtre. On a procédé à la dépose de l’enduit d’origine.
La mairie elle-même, avec ses deux frontons triangulaires placés au-dessus des portes comme des sourcils levés, n’a pas l’air d’en revenir.
Par les rues de Giverny

A Giverny, la rue du Château d’eau s’élance en pente assez raide à l’assaut de la colline. En quelques pas on a déjà une belle vue par dessus les toits, sur les prés et les champs traversés par l’Epte. La Seine coule tout au fond, au pied de l’autre colline.
Comme nous, la rue s’essoufle vite. Elle abandonne rapidement ses velléités d’ascension pour se transformer en étroit chemin, lequel, on l’aura deviné, conduit au réservoir d’eau du village, et au-delà jusqu’à la crête pour
les marcheurs les plus déterminés.
Les maisons qui se trouvent en bas du pré, sur la photo, sont situées rue Claude Monet, l’artère qui traverse presque tout le village de Giverny selon un axe est-ouest parallèle à la vallée. La Fondation Monet est à quelques pas sur la droite.
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