Claude Monet, Nature morte au melon, 1872, musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne
Voici une composition de Monet qui est presque de saison : on trouve déjà pêches et melons sur les étals, mais la présence de raisin laisse supposer que l’artiste a peint ces fruits un peu plus tard, à la fin de l’été. Monet joue avec les couleurs complémentaires orange et bleues pour faire chanter les tons des fruits et de l’assiette au décor japonisant.
Comme souvent dans les natures mortes, celle-ci est l’occasion d’un exercice de virtuosité pour rendre la lumière et les textures : le velouté des pêches, l’aspect boursouflé de la peau du melon (en existe-t-il encore de pareils ?), les grains luisants du raisin encore couverts de pruine, le brillant de la faïence…
C’est la période d’Argenteuil, tout comme la nature morte au service à thé, et l’on retrouve le même désir de coller au goût de l’époque pour le japonisme.
Again, well done – relating details in Monet’s canvases to objects that still exist at Giverny.
It’s good to think that, when Claude and Camille had a period of financial prosperity at Argenteuil, they were indulging themselves by purchasing fashionable, rather luxury, dinner plates, teapots, Delftware jardinieres, dresses for Camille etc….even the specially built studio boat.
Superbe ce tableau ,ces fruits d’un tel réalisme qui donne envie de les déguster!
L’assiette a traversé les années sans fêlures ou autres,vraiment très belle.