A une heure de route de Giverny, la petite ville d’Auvers-sur-Oise a elle aussi été une colonie d’artistes florissante, dès que les peintres ont commencé à vouloir travailler en plein air au 19e siècle. Le bref séjour qu’y fit Vincent van Gogh éclipse un peu celui de Daubigny, qui y vécut pendant 18 ans. Tous deux encadrent le mouvement impressionniste : Daubigny le précède, van Gogh le suit.
L’un comme l’autre adoraient peindre sur le motif, ce qui impliquait d’emporter son matériel avec soi. Chevalet, boîte de peinture, brosses, médium à peindre, toiles pouvaient peser une douzaine de kilos.
Dans le parc van Gogh d’Auvers s’élève une statue de Vincent. Le sculpteur Ossip Zadkine l’a représenté comme les Auversois devaient le voir en 1890, en train de sillonner les rues et les champs avec tout son barda sur le dos.
Quand on regarde l’arrière de la statue, on comprend que tout ce matériel était non seulement lourd mais aussi encombrant, surtout une fois les toiles couvertes de peinture fraîche. Cela ne devait pas être commode à porter.
Un grand sculpteur pour réaliser cette oeuvre magnifique que je connaissais pas!
Admirative de tous ces détails.
Marie-Claude, merci ! J’ai moi aussi découvert Zadkine grâce à cette oeuvre. Il est né l’année de la mort de van Gogh et il a réalisé plusieurs oeuvres différentes pour d’autres villes liées à Vincent.