( « Le Matin au bord de la mer », huile sur toile 61 x 81 cm, 1881, collection particulière, vue prise entre Fécamp et Yport)
C’est le dernier jour du Printemps des Poètes.
Merci à Florian, 16 ans, pour ce beau poème inspiré des tableaux de falaises de Monet :
La Tueuse
La falaise dressée, calme et majestueuse,
Contemple l’horizon aux couleurs de corail.
Le soleil fait saigner la pierre des murailles
Que la mer veut ronger de ses vagues hargneuses.
Sous son habit de ciel se cache une tueuse
Aux lames acérées, prête à livrer bataille.
Le temps ne compte pas pour ses flots qui assaillent
La roche qui résiste et qui pourtant se creuse.
L’issue de cette guerre est écrite d’avance,
Le rocher cèdera au terme des souffrances.
L’Homme aussi est livré aux attaques du Temps ;
Même s’il se croit fort comme un rempart, solide,
Le sablier s’écoule et peu à peu se vide,
Son destin est fatal, déjà la Mort l’attend.
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