Il n’y a pas que Monet qui peignait avec des fleurs. Comme son nom l’indique, la mosaïculture se sert des plantes comme éléments d’une mosaïque pour former un dessin.
Pour que le résultat soit réussi, on essaie de trouver des végétaux qui sont bien denses et qui peuvent se contrôler facilement. Il ne faut pas qu’ils aient tendance à faire des petits de tous les côtés.
On plante serré pour bien recouvrir le sol, comme en mosaïque, mais ici les tesselles sont vivantes et il faut tout de même penser à l’expansion future des plants.
Les oeuvres réalisées selon cette technique sont vouées à l’éphémère d’une saison, et donc bien adaptées à la célébration d’un évènement particulier. Mais on peut aussi décider de replanter chaque année le même dessin, blason, papillon ou autre.
La tendance actuelle est plutôt à la mosaïculture en trois dimensions, un art où les Canadiens sont passés maîtres.
La technique est encore plus compliquée, puisqu’il faut installer un substrat à l’intérieur d’une structure métallique et y planter les jeunes pousses, tout en veillant à leurs besoins en eau et en éléments nutritifs. Mais le résultat, spectaculaire, en vaut la peine, comme ici aux Andelys où un Philippe-Auguste monté sur un fier destrier semble prêt à donner l’assaut à Château-Gaillard, la forteresse de Richard Coeur de Lion.
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