Toute la vallée de la Seine a brusquement roussi. Voici les couleurs qu’elle arborait cet après-midi à Vernon. Le château des Tourelles jouait à cache-cache derrière les arbres de l’île du Talus, et le soleil en faisait autant avec les nuages !
Très réduit depuis le dragage de la Seine, l’îlot a joué un rôle important par le passé, puisque le pont de Vernon y prenait appui. On y habitait, on y pêchait, on y avait même mis les malades avant que Saint-Louis ne s’en émeuve.
C’est là, au pied de l’arche marinière, que les chevaux de halage hissaient à grand peine les bateaux qui remontaient le cours du fleuve, d’où son autre nom d’île aux chevaux.
De toute cette splendeur passée, il ne reste plus qu’un bout de quai en train de s’écrouler dans l’eau, tandis qu’une végétation spontanée à l’étonnante diversité est venue conquérir le restant d’île tout à fait sauvage aujourd’hui.
En quelques jours!
Etonnante alchimie des pigments…
Bonjour Ariane ! Bon dimanche. Nous allons venir explorer tant vous donnez envie de la faire. Derrière les arbres dorés, un château ?
Un bateau au nom d’Epsilon ! Ces belles couleurs flamboient aussi dans les parcs en ville, quand le soleil les réveille. Bon dimanche.
Jenalder : les couleurs changent vite quand c’est la nature qui tient le pinceau ! Le cours de la Seine est plus paisible que celui de la Vis…
La fargussienne : Les bois sont à vous, mais si c’est pour Giverny, le dernier jour, c’est demain ! Le château est celui des Tourelles, j’ai rajouté le lien que j’avais oublié.
Tania : Et en plus, dans les villes, c’est plein d’essences rares ! Euh, je veux parler des arbres exotiques, pas de la pénurie de carburant, vous avez de la chance d’être en Belgique !