Par temps calme à Giverny, la surface de l’eau est un miroir parfait qui dédouble les formes, entre les îlots de nymphéas.
Mais si le vent vient brouiller la surface du bassin de Monet, le motif disparaît.
Il ne reste que la couleur qui éclate en fragments juxtaposés. On dirait des coups de pinceaux sur la toile.
Ce qui était le reflet de l’embarcadère aux roses et du liquidambar rougeoyant devient un tapis de taches à l’harmonie subtile, mélange de tons chauds et froids.
Claude Monet a passé des années de sa vie à scruter la surface de son étang.
Rien d’étonnant à ce qu’il soit arrivé de la sorte aux confins de l’abstraction.
La nature lui offrait sans cesse le spectacle du passage du motif au non-motif, du figuratif à l’abstrait.
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Applause to you Ariane for this photo, impressionism at it’s modern best …
The surface of ponds are always fascinating, aren’t they?