Gants, écharpe, manteau et bottes fourrées : c’est la tenue qui convient pour venir visiter Giverny en ce drôle de début de printemps qui se prend encore pour l’hiver.
Pour ne pas se laisser surprendre par le petit vent frigorifiant, les plantes aussi s’emmitouflent.
Regardez ce magnolia qui hésite encore à défaire le zip du manteau de fourrure qui protège ses boutons.
Poilus et doux comme une peluche, ils donnent envie de les caresser.
Tout comme les pâquerettes en coussinets, ou les pensées veloutées.
Le printemps est long à venir, et le contact avec la nature nous démange.
Plus de flocons à Bruxelles, mais le même petit vent du nord-est frigorifiant, la même attente.
Bonne journée, Ariane.
Quelle chance vous avez Ariane de voir la métamorphose des jardins de Claude Monet chaque jour !!! vous êtes "notre petite souris" !!! car grâce à vous les jardins de Claude Monet s’épanouissent à distance sous nos yeux (et sous les vôtres bien sûr). Bonne saison 2013. Et Bon Courage, faut-il du courage pour faire votre métier où est ce un plaisir toujours renouvelé ?
(Moi même, je me dis souvent que j’aimerais être une petite souris pour pouvoir être le témoin de plein de choses !!! et parfois pour simplement me reposer (ou me cacher, qui sait)quand tout s’agite autour de moi !!!)
MERCI ENCORE ARIANE
Merci Tania et Catherine ! C’était joli ce matin de voir la neige tomber à gros flocons sur les jardins. Ils ne tiennent pas ici dans le fond de la vallée, mais les collines sont blanchies. Pour nous les guides, cela demande beaucoup de passion et de gentillesse pour essayer d’amortir la déception des visiteurs venus voir un jardin débordant de fleurs… Personnellement j’aime bien cette ambiance douce, argentée, amortie que donne le « mauvais » temps. Alors je « souris » !