En juillet, le bassin de Giverny ressemble comme deux gouttes d’eau aux tableaux qu’il a inspirés à Monet.
Même nénuphars flottant en radeaux à la surface, même atmosphère lumineuse, mêmes rameaux de saule au premier plan.
C’est le secret du succès de Giverny : tout le monde ou presque, en Occident, a déjà vu une reproduction de l’un ou l’autre des Nymphéas de Monet.
Ce sont les chouchous des salles d’attente médicale, sans doute parce que leur contemplation apaise.
On vient en chercher le motif à Giverny, les voir en vrai.
Même pour les visiteurs qui pensent que Monet n’a peint qu’un seul tableau de l’étang, et ils sont nombreux à ignorer l’obsession répétitive du peintre à cet égard, il y a une émotion particulière à découvrir le site.
C’est la fascination de la peinture elle-même, de cette transmutation du réel par l’oeil du peintre.
On n’en finirait pas d’aller de l’un à l’autre, de l’oeuvre de la nature à sa transcription humaine.
Inversement, pour qui ignore tout de l’oeuvre du peintre, Giverny n’est qu’un jardin, et il n’en manque pas qui soient prêts à rivaliser de beauté avec lui.
Beautiful photo Ariane, look for my friend Jacqui from Australia who is visiting Monet’s Garden in July …
Thank you for your comment, Carola! This is exactly what Jacqui will see these days. I hope she will come and say hello. The garden looks better than in December…
December was still beauitful, for other reasons …