Bien qu’il n’y ait rien dans les définitions du dictionnaire qui pousse dans ce sens, quand il s’agit de fleurs, on a plus envie de parler d’un massif quand elles forment une masse, et d’un parterre ou d’une plate-bande quand elles sont au ras du sol.
A Giverny, voici les gros coussins de fleurs qui ornent l’avant de la maison de Claude Monet de l’été aux gelées.
A droite, des pélargoniums rouges et roses entourés d’oeillets.
A gauche, une combinaison dense de bégonias, de balsamines et de capucines.
Une quantité de petites fleurs roses, orange et de feuillage cache complètement le sol.
De près, les feuilles des bégonias révèlent leurs nervures et leur verso rouge.
C’est un massif qui fait masse, mais une masse sculpturale, à l’arrondi bien dessiné, qui tranche avec les massifs échevelés qui commencent tout à côté, à l’arrière-plan, sous les structures des clématites.
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Bonjour,
En Alsace on voit des pélargoniums partout aux balcons des maisons, en pots, en suspension, mais pour ma part je n’en ai pas vus sous forme de massifs sauf une fois et c’était une Anglaise qui avait une acheté une maison et qui les plantait en pleine terre, j’étais très étonnée. Le résultat est spectaculaire avec ces tâches rouge.
Ma maman les rentrait en hiver à la cave, les enrobait de papier journal et les suspendait tête en bas, puis elle les remettait en pots avant le printemps.