Voilà une semaine que les premiers nymphéas ont éclos à Giverny, le 9 ou le 10 mai. Le 8 il n’y en avait aucun, le 11 ils étaient une demi-douzaine.
Ce sont toujours les blancs qui ouvrent la danse, entre l’embarcadère et le petit pont. Des petits nénuphars tout simples annonciateurs de la belle saison. Les roses et les jaunes suivront.
Le début des nymphéas marque la fin de la glycine, cette féerie mauve qui enguirlande le pont de grappes souples bercées par le vent.
Les pétales des glycines tombent à la surface et viennent se mêler aux nénuphars pour une rencontre éphémère, ils s’accrochent aux feuilles comme s’ils avaient des choses à se dire.
La magie de l’étang a commencé, ce magnétisme qui happe le regard pour ne plus le lâcher, qui absorbe le spectateur, engloutit son attention, et l’entraîne dans un monde aquatique de réel et de faux-semblant, de présence et d’illusion, d’attente et d’adieu.
How beautiful, you descibe Monets Garden so well I can almost smell the decsiption coming through the P.C. … x
Je teste un commentaire sans indiquer mon blog, il semble que les précédents aient échoué dans les spams – renaîtront-ils, comme les nénuphars ?
Carola, thank you. There are fairies in this big pond, you know…
Tania, mais si, les commentaires passent bien, c’est moi qui suis happée par la saison givernoise et qui ne les ai pas mis en ligne… Merci d’être toujours si fidèle, c’est si précieux, et encore plus dans les moments où on a un peu moins envie d’écrire.