Dans rose il y a ose,
et c’est peut-être ce qui donne à la reine des fleurs une telle audace.
Celle de grimper à la cime des arbres,
celle de multiplier les pétales palpitants dans l’opulence de l’été.
La palette non plus ne lui fait pas peur.
Elle s’enneige,
elle s’encarmine,
elle s’enflamme.
Elle a des pâleurs de jeune fille languissante
ou arbore la pourpre cardinalice.
Elle s’enveloppe des parfums les moins discrets
qu’elle porte avec panache.
Elle aime s’entourer d’admirateurs qu’elle exige platoniques
à coups de griffes.
Qu’un serpent s’insinue en son coeur,
et la rose devient rosse.
Quelle poesie dans les mots et les images!
Merci d’être rose et non pas rosse. Thérèse, Thérose, rose thé…
Superbe Ariane d’avoir osé. Très belle illustration poétique,les roses en rosissent derrière leur timidité!
J’ai eu beaucoup de plaisir de retourner Hier Dimanche à Giverny mais Dame Nature se réveille a peine cette année…son réveil n’a pas sonné de bonne heure par rapport à l’an dernier, même dates. Mais l’émotion et le bonheur de s’y trouver toujours le même!
J’admire toujours le travail des Jardiniers et la gentillesse du personnel dans la maison dont un surveillant a été très éloquent sur Monet dans sa chambre…un moment très sympa de convivialité ! Comme vous sur votre passionnant blog, Merci!
Muriel, merci ! C’est vrai qu’il n’y a pas encore beaucoup de fleurs, et pourtant voilà deux fois que des visiteurs me disent que c’est le plus beau jardin qu’ils ont vu de toute leur vie. Comme pour vous ce doit être une question d’émotion et de bonheur d’être là !