Un poisson a fait surface, ou une grenouille a plongé, ou quelque autre événement lié à ces êtres qui sont chez eux dans le bassin de Monet vient de se produire sans qu’on l’ait remarqué. Partout, sous son apparente immobilité, le jardin ne cesse de frémir et bruire, au gré des vies qui l’habitent. A lui tout seul, c’est un monde, petit pour nous, mais à l’échelle de ses hôtes.
Si j’étais un oiseau, je verrais que les ondes sont concentriques et dessinent des cercles à la surface. Mais depuis la berge, leurs rondes apparaissent elliptiques.
Au centre, là où s’est produit le choc initial, là où le miroir de l’eau a été brisé, il n’y a déjà plus rien. L’agitation s’éloigne, toujours plus loin. Comme dans l’actu.
Assis au bord de l’eau, on peut laisser les pensées flotter. Elles partent dans toutes les directions, portées par l’onde. Vers où vont les vôtres ?
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Merci Ariane, pour ce billet reposant après toute l’agitation médiatique engendrée par les tragiques évènements qui ont récemment bouleversés tant de gens.
Une grenouille a plongé…
Même sans plonger, certaines grenouilles font des ronds dans l’eau et risquent de se faire repérer par les prédateurs :
Pour vivre heureux, vivons cachés 😉
Tilia, une vie sans amour, est-ce que ça vaut le coup d’être vécu ? Mourir d’amour par une belle nuit de printemps, quelle leçon de pur romantisme chez les grenouilles !
Quelle belle composition pour cette toile !