En pleine floraison en ce moment à Giverny, la persicaire filiforme est aussi amusante à photographier qu'à cultiver.
Ses feuilles tamponnées d'une tache sombre qui évoque un bouclier africain sont intéressantes dès le printemps.
En fin d'été le persicaria filiformis virginiana développe tout son charme, avec ses épis super légers ponctués de minuscules fleurs rose magenta.
Chaque petit grain retient une goutte à l'arrosage, et celles-ci brillent comme autant de perles dans le soleil rasant du petit matin.
Histoire de nous embrouiller, la persicaire porte aussi le nom de renouée, une plante qui se dit polygonum en botanique. Des cousines peut-être ? En tout cas on ne trouve rien d'aussi charmant que cette vivace parmi les autres renouées, des robustes à épis plus épais qui ressemblent à des plantes sauvages, et qui sont aussi cultivées à Giverny.
Les unes comme les autres présentent la particularité de pousser à profusion et de demander qu'on les tiennent à l'oeil. Sous ses dehors filiformes la persicaire a un appétit d'ogre. Ses racines s'étalent, ses graines se ressèment aux alentours. Si on la laissait faire elle coloniserait volontiers le jardin.
Une fleur que je ne connaissais pas,encore une découverte grâce à toi.
Tu as bien su capter cette guirlande de petites fleurs.
Je suis heureuse chaque matin de découvrir sur Facebook un petit coin de Giverny….
Belle journée à toi Ariane
Des perles pour Othoniel – très beau, merci Ariane.
Bien vu ! Ce serait son genre, oui !