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Je ne pouvais pas imaginer que ce serait si beau

Tulipe frangée, giroflées et pensées à Giverny

Quel bonheur, ce jardin de Monet de la fin avril, dans l’éclat de ses tulipes et des fleurettes du printemps ! Silencieuse dans les allées, je tends l’oreille et je surprends cet aveu :

– Je ne pouvais pas imaginer que ce serait si beau.

Ce n’est pas « je n’imaginais pas » : je ne pouvais pas imaginer. La beauté du jardin de Giverny dépasse l’imagination, la met en déroute. On s’attend à quelque chose, un pont, des fleurs… Et on se retrouve soufflé par le spectacle du printemps à Giverny.

J’ai eu un peu de mal à illustrer ces propos dérobés à une visiteuse sous le charme. Aucune photo ne me paraissait à la hauteur, tant il est difficile de donner à voir l’impression générale autant que le détail, l’aspect de l’ensemble et la finesse de la broderie. J’ai finalement opté pour celle-ci en forme de synecdoque, où toute la beauté du jardin me paraît contenue dans une seule tulipe.


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Ariane.

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