Les jeux olympiques de Paris attirent un certain nombre de sportifs et de supporters à Giverny, en remplacement, dirait-on, des visiteurs habituels effrayés par les JO qui ont différé leur visite des jardins de Monet. Depuis quelques jours, presque tous mes clients viennent essentiellement pour Paris 2024, et l’éventail des nationalités se révèle encore plus large que d’habitude.
J’étais en train de montrer les massifs violets à une petite famille américaine en soulignant combien Monet adorait les fleurs de cette couleur, quand la dame a remarqué qu’ils n’avaient pas de fleurs violettes dans leur propre jardin.
– Le violet était la « school color du college adversaire à celui de mon mari », m’a-t-elle expliqué. Dans son université, on portait un uniforme bleu vif, dans celle d’à côté, il était violet, et cela a suffi à son époux pour détester à tout jamais le violet et le bannir à vie de son jardin.
Mais l’exclusion peut toucher encore bien plus de couleurs. Hier, j’ai guidé des dames venues de Lituanie. L’une d’elles m’a montré des photos du parc présidentiel à Vilnius, ouvert au public en soirée. « Ce n’est pas très beau, s’est-elle excusée. A l’époque soviétique, il n’y avait qu’une seule couleur possible pour les fleurs, le rouge. » Rien de tel qu’une balade dans le jardin de Monet pour apprécier l’infinie diversité des couleurs des fleurs et s’en inspirer.
Ne plus porter la couleur d’un uniforme trop longtemps imposé, je le comprends. De là à refuser de voir cette couleur dans son jardin, c’est amusant. Merci pour les bleus, les violets, les roses et le rouge – sans oublier le vert.
Etrange cette réaction de ce touriste américain,de mauvais souvenirs de jeunesse qui l’ont marqué à vie, c’est bien dommage !!
Je pense que si il vient à Toulouse ,il n’appréciera pas la visite…☺
C’est probable, ah ah ! Mais j’ai entendu que le Capitole est colorisé aux couleurs du club de natation. Les Toulousains doivent exulter ce matin, quel exploit ! C’était bruyant hier soir ?
Je ne suis pas allée au Capitole avec cette chaleur,on reste « aux abris »…
Je me doute qu’il y avait de l’ambiance mais je suis à l’écart du centre ville.
Il fallait bien sûr rendre hommage à ce champion qui nous fait vibrer et j’attends ce soir avec impatience la prochaine compétition…