
Par rapport à sa vue du pont de Vernon, Madame de Banneville s’est avancée d’une centaine de mètres de façon à dépasser l’île Cordais, puis elle a tourné sont regard vers la droite, faisant face à la Seine et à la rive opposée. Un petit bateau à vapeur descend le courant, une barque en remorque. A gauche, un pêcheur s’active.
Les fermes s’alignent le long de la route de Giverny. Au-dessus, on distingue le chemin des carriers et l’entrée de plusieurs carrières. Derrière l’éperon de la côte Saint-Michel s’ouvre un val, et le même paysage de chemin et de carrières se poursuit de l’autre côté.
Je ne sais pas ce que Madame de Banneville a voulu figurer au premier plan, entre les arbustes et la vague qui vient déferler sur la berge : les tuiles d’un toit peut-être ? On l’a vu sur le tableau précédent, les quais n’étaient pas pavés.
C’est curieux, d’ailleurs cette vague qui précède le bateau. On n’est pas loin du mascaret !
Peut-être un autre bateau qui est passé avant, beaucoup plus gros celui-là.
Cela pourrait être une explication. Tout un train de péniches peut-être ?
Oui, ça doit être ça 🙂