On trouvait vraiment de tout dans les Expositions Universelles du 19ème siècle. Monet s’est procuré beaucoup de nénuphars en fréquentant l’Exposition Universelle de Paris de 1889 et celle de 1900. C’est là qu’il a découvert les nombreux hybrides obtenus par Joseph Bory Latour Marliac, un pépiniériste de Temple sur Lot, près de Bordeaux.
Les contemporains de Monet ont décrit tous les merveilleux nénuphars qu’ils avaient vus à Giverny : certaines années, le peintre fou de fleurs parvenait à faire pousser des espèces exotiques, purement tropicales, de nymphéas roses. Il possédait d’étonnantes variétés bleues venues d’Amérique du sud, ou encore le Nymphea aurora, jaune au début de sa floraison, et qui virait au rouge ensuite. Il en avait aussi d’autres, d’origine égyptienne, au coeur blanc entouré de pétales roses. (in Monet the Gardener, Robert Gordon et Sydney Eddison, Ed. Universe)
Claude Monet recherchait la plus grande variété de couleurs possible. A la création de son bassin, le choix des premiers nénuphars avait été vite fait : il avait tout simplement commandé tous ceux qu’il avait trouvé dans le catalogue Vilmorin, une douzaine au total.
Monet plantait ses nénuphars dans des pots immergés dans la vase, ce qui lui permettait de retirer les espèces fragiles en hiver.
Aujourd’hui, on peut en voir des roses, des jaunes et des blancs de différentes sortes à Giverny, en ce moment dans tout l’éclat de leur floraison.
Bonjour,
Sur votre blog, vous écrivez que Monet a découvert les nénuphars lors de l’expo universelle de 1889, avez-vous des infos complémentaires sur le lieu où auraient été présentés ces nénuphars, les hybrides de Latour-Marliac? je n’arrive pas à savoir si c’est près de la Tour Eiffel ou dans un Jardin de Paris D’avance, merci. Hélène.
Il a découvert les nénuphars bleus. J’ignore où se tenait l’exposition de plantes aquatiques, désolée.
pourquoi ya pleins de différentes peintures du bassin? NON DI DJU
Lequel choisir pour un exposé?!