Quand de gros nuages blancs traversent le ciel de Giverny, les nénuphars du bassin de Monet paraissent flotter dans du lait.
Métaphoriquement ce n’est pas si faux d’ailleurs, car le lait des vaches normandes trouve bel et bien son origine dans les cumulus.
Le processus qui relie les nuages au lait crémeux et tiède s’élabore en métamorphoses successives et surprenantes.
Il faudra que toute l’eau des nuages finisse par pleuvoir, par faire pousser l’herbe que brouteront les vaches, que ces dernières digèrent l’herbe et qu’elles en fassent du lait.
Quant à ce que deviendra ce lait et comment il finira par retourner dans les nuages, je vous laisse deviner la fin de l’histoire.
Sourire… ah je l’aime ma Normandie !!!
Merci pour toutes ces belles couleurs tendres.
" On va aller voir les vaches ! "
Elles ne vont pas tarder à aller se mettre au chaud mais il en reste quelques unes dans les prés.