Caricature de Jules Didier par Claude Monet vers 1860, Fusain sur papier, Art Institute of Chicago
Difficile de dormir cette nuit après cette abomination.
Cette sensation d’être atteints jusqu’au tréfonds dans ce que nous avons de plus beau et de plus cher, la liberté.
Le droit d’écrire, d’imprimer, de diffuser la pensée.
Face à cette abjection de la violence et de la haine, j’ai eu envie de voir des images plus douces.
Les âmes de nos Charlies sont allées droit au ciel, aussi légères que des papillons.
Et là haut, elles ont été accueillies par Claude Monet, heureux de souhaiter la bienvenue à des collègues.
N’a-t-il pas commencé sa carrière en caricaturant les bourgeois du Havre ?
Avec Charb, Cabu, Wolinski et les autres, ils imaginent des dessins, et ils se tiennent les côtes de rire.
C’est frais, Monet en est comme rajeuni.
Mes pensées vont aussi vers les vivants.
Les survivants.
Ceux qui sont dans la douleur du deuil.
Ceux qui ont charge de trouver les coupables.
Ceux qui ont la responsabilité d’assurer la sécurité du pays.
Et je prie pour ces trois âmes fourvoyées dans la haine, qui sont en grande difficulté.
Magnifique hommage ! Ariane, merci.
Monet veillant sur la liberté d’expression, une belle image et une lueur d’espoir