Exposition Claude Monet au Grand Palais, Paris, jusqu’au 24 janvier 2011
Si vous avez l’intention de visiter l’exposition Claude Monet qui se tient jusqu’au 24 janvier à Paris, et que vous n’avez pas de carte coupe-file, voici le conseil des gardiens pour éviter de faire la queue trop longtemps : venez à 19h30. Les galeries du Grand Palais sont ouvertes en nocturne tous les jours jusqu’à 22h (sauf mardi fermeture à 14h et jeudi à 20h). A 19h30, selon les surveillants, l’attente ne dépasse pas une demi-heure.
Le conseil de venir le matin n’est pas judicieux si vous n’avez pas de billet ou de coupe-file, il peut y avoir, toujours selon les gardiens, plus de 4h d’attente.
L’achat des billets en ligne n’a plus l’air possible apparemment.
Que vous dire de l’expo elle-même ? Si vous aimez l’entretien en tête à tête avec les chefs d’oeuvre, la rêverie contemplative devant la toile, ce sera peut-être un peu difficile, surtout dans les premières salles. L’accrochage y est dense, l’espace étroit, les visiteurs tout frais écoutent encore religieusement les audiophones, et les tableaux, tous différents, prennent plus de temps à voir que les séries. Ne vous découragez pas, ça va mieux après, et surtout à l’étage en dessous.
Outre la rétrospective aussi exhaustive que possible de la carrière du peintre, l’expo s’attache à montrer comment Monet a aimé « revisiter » les lieux où il avait peint, des côtes normandes à Vétheuil, de Londres à la Hollande.
La mise en parallèle d’oeuvres de jeunesse avec celles de la maturité révèle toute l’évolution de son style. Il y a dans ces toiles à motifs répétitifs, non seulement une étude des lumières du temps qu’il fait, mais aussi l’expression du temps qui passe.
Cette conjugaison culmine en apothéose dans l’infinie rêverie des Nymphéas. Juste avant la sortie, (logique !) c’est bizarrement la salle qui retient le moins le public, plus enclin à passer du temps devant des paysages et des figures que devant ce non-sujet. C’est pourtant l’une des rares où l’on peut enfin s’asseoir, et voir néanmoins quelque chose.
Enfin, si l’expo suggère la visite de l’Orangerie, elle m’a eu l’air de faire soigneusement l’impasse sur le musée Marmottan, qui présente ses 136 Monet dans la totalité de ses salles, sur trois étages. On a beau les avoir déjà vues presque toutes, c’est toujours un bonheur, et là, il y a tout de même moins de monde.
J’y suis allée un dimanche matin, j’avais réservé pour 9 heures, suis arrivée une demi-heure avant. J’étais dans les cinq premières, j’ai zappé la première salle, j’ai pu faire les suivantes quasiment seule, puisque la grande majorité suit très sagement les audiophones dans l’ordre. Quand je suis revenue dans la première salle, je n’ai pas regretté de m’être extirpée du lit de bonne heure !
Ce devait être pendant les vacances scolaires, le reste du temps l’ouverture est à 10h. Donc, quand même un bon plan parfois, le petit matin ?
C’était le premier dimanche de l’expo, et le bon plan c’est de faire partie de la première fournée et dans les premiers … après c’est fichu pour la journée.
Je viens voir l’expo le vendredi 10 : il n’y a plus de moyen d’achat en ligne.
Je viendrai donc directement au musée ; combien de temps avant l’ouverture me conseillez-vous d’arriver ??8
Je ne sais pas quoi vous dire si vous ne pouvez pas venir le soir. Les gardiens disaient qu’il y avait déjà des gens à 7H30 le matin pour une ouverture à 10h !
Il y a déjà plusieurs années que je ne me rends plus dans les grandes expos parisiennes. C’est toujours la cohue, on ne voit rien… mais les visiteurs peuvent dire qu’ils y étaient. C’est bien triste !
Quelle est la solution ? Peut-être moins de publicité et arrêter la course au nombre d’entrées…
C’est vrai que pendant qu’on se bouscule au Grand Palais, on rate des tas de choses intéressantes et moins courues la porte à côté !
Nous aimons beaucoup Claude Monet.
Nous sommes venus deux fois à Giverny il y a quelques années et
avons été émerveillés.
Nous venons de nous rendre à Paris pour voir l’exposition du
Grand Palais (magnifique) et nous avons aussi revisité le musée
Marmottan (magnifique également).
Nous venons de nous procurer le tome 1 du livre de Jean-Pierre Hoschedé qui présente un Monet beaucoup plus sympathique que tout ce qu’on en dit.
Nous reviendrons à Giverny l’an prochain.
Nous consultons votre site très régulièrement et nous l’apprécions
énormément.
Je profite de l’occasion pour vous poser une petite question.
Pourriez-vous me préciser le lien de parenté exact de Michel Cornebois avec Monet ? Je cherche mais ne trouve pas.
Merci.
Marc
Merci de votre commentaire, Marc ! Je suis perplexe comme vous, il est certain qu’on ne peut pas parler de descendant direct, une information recopiée partout sans se poser de question. A moins d’une révélation à venir sur la descendance de Monet ou celle de ses fils ? Le frère de Claude Monet, Léon, a eu des descendants, mais ce n’est pas à proprement parler la ligne directe !