Juin a été chaud à Giverny. Le thermomètre qui affiche 40°, je crois que c'était la première fois que je voyais ça ici. Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on sait que ça ne va pas durer très longtemps. Les vagues de chaleur ne s'installent jamais pour des semaines en Normandie.
Quand il fait si chaud, tout le monde a soif, des humains aux végétaux. Les jardiniers de Giverny mettent une attention particulière à l'arrosage, c'est une question de survie pour les fleurs et les gazons tendres qui colorent le jardin de Claude Monet.
Heureusement, les deux jardins bénéficient d'un système d'arrosage automatique. Dans le jardin d'eau, au petit matin, des buses commandées par électrovannes sortent du sol et fonctionnent pendant 20 minutes. Puis l'arrosage passe à l'emplacement suivant. Tout cela se fait bien avant l'arrivée des premiers visiteurs.
L'avantage de ces jours de chaleur, c'est le démarrage spectaculaire des fleurs d'été. Elles mettent les bouchées double pour se développer. C'est l'époque des lis, qui se déclinent dans des tons inattendus, de l'orangé au rouge le plus sombre. Après la délicatesse gracile des pavots, après le parfum léger des roses, voici le temps de l'opulence de pétales épais et lustrés et des fragrances puissantes.
Quelle belle fraîcheur dans cette photo de l'arrosage ! A Bruxelles, depuis hier soir, l'arrosage naturel a repris.
Comme elle est belle la première photo! Tu es vraiment la spécialiste,tous les jours un rayon de soleil tes images sur Facebook.
J'imagine le parfum des lys et leur spectacle