Avez-vous remarqué que les portes attirent beaucoup de photographes ? Il y en a même des sites entiers sur le web. De porte en porte à travers le monde, on voit défiler l’incroyable diversité du génie humain.
Dans la vraie vie, on en voit de charmantes en passant dans les ruelles qui donnent sur le côté jardin des maisons. Dans la région, les murs qui ceignent les propriétés y sont percés de portes dérobées, rustiques et sans prétention.
Qu’est-ce qui fait l’essence du charme ? Sur cette porte-ci, est-ce la grenouille qui sert de heurtoir, le numéro un peu de travers ? Si on les enlève mentalement, la porte garde son attrait.
Alors ? Les planches patinées dont la peinture s’écaille, la fente pour glisser le journal, la vieille poignée de fer ? Ou bien la découpe en dents de scie du haut, pour freiner les velléités de maraude ? Ou encore les dimensions réduites, et cette façon de se glisser entre les murs de briques ? La glycine et le lierre, qui annoncent comme des enseignes le jardin de l’autre côté ?
Aucun de ces éléments ne fait le charme à lui tout seul. Aucun ne semble avoir été longuement réfléchi pour créer un effet. Ils sont le fruit d’une intention qui n’était pas décorative.
La réponse s’impose d’elle-même : c’est une cohérence entre des traits faits pour s’entendre qui crée l’harmonie et qui fait qu’on s’arrête pour prendre une photo.
Bonjour. C’est très vrai ce que vous écrivez là. Et puis , il y a aussi les volets…
bonjour et merci pour votre blog si passionnant!
je n’ai pas encore eu la chance de pouvoir aller visiter le jardin de Monnet, mais un jour viendra…
j’aimerais juste savoir,il y a la grenouille sur la porte d’entrée, mais y en a t’il dans l’étang? si c’est le cas, ce paradis l’ est encore plus pour moi.
merci de tout coeur pour toutes ces beautés de nature, merci monsieur Monnet!
Des grenouilles, il doit y en avoir, mais elles se cachent bien…
Bonjour bravo pour votre site il y a de belles choses manu de suisse.