J’aurais été lapin de Pâques, ce matin, j’aurais mis des moufles, même si c’est pas trop pratique pour attraper les oeufs et aller les plaquer planquer dans les fourrés. Faudrait marquer faire l’essai, avec un peu d’entraînement…
Où ai-je la tête ! Voilà que je me crois au rugby, c’est la contagion de la forme ovoïde et de la course sur le gazon, probable.
C’est un emploi précaire, lapin de Pâques, que je me flatte d’avoir exercé pendant pas mal d’années. Il demande du talent dans la furtivité, voyez-vous. L’apparition quasi magique de poules couveuses et de leur production cacaotée dans tous les recoins du jardin requiert un véritable travail d’équipe pour détourner l’attention des jeunes ramasseurs de balles cocos en chocolat.
Bien sûr j’ai essayé la passe en arrière, j’ai voulu former la nouvelle génération à ce job un peu particulier. Le résultat a dépassé mes espérances. Ils ont saisi la balle au bond, au mépris de toute vraisemblance on a retrouvé des poissons tout emballés dans les branches du poirier.
Cette année, j’ai rangé la cape d’invisibilité à oreilles en plastique dans le tiroir, le temps d’une mi-temps qui va durer un certain temps. Vous savez quoi ? Les juniors trouvent que le chocolat pascal est moins bon que les autres, c’est pas honteux, ça ? Sifflet !
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Pâques aux tisons
sport au balcon !
Ta note du jour m’a bien fait sourire!…;-)
J’avais écrit à propos du parallèle entre les oeufs de Pâques et les ballons de rugby l’an dernier, après avoir découvert un projet, associé à la coupe du monde, de transformation/décoration de ballon de rugby par des enfants qui pouvaient amener ces ballons à ressembler étrangement à de gros oeufs. Mais je n’avais pas poussé le parallèle jusqu’à comparer une partie de ramassage d’oeufs "dans le pré" à une partie de rugby!
[Weiss a fait des ballons de rugby en chocolat, je n’ai jamais réussi à les trouver…J’ai pourtant cherché dans les endroits très "trendy" de Paris…]