A quelques pas de la Fondation Monet, le calme règne dans ce coin bucolique de Giverny le long de l’Epte. On y accède depuis l’ancienne gare. On imagine Claude Monet remontant ce bras à grand renfort de rames avant de s’arrêter devant son motif des peupliers un peu plus haut.
Au petit matin, l’herbe est couverte de rosée, assurance d’avoir bientôt les pieds trempés, sauf si vous portez des bottes en caoutchouc. Mais le concert des oiseaux compense largement ce petit désagrément.
L’Epte s’est déjà divisée un peu en amont, et tandis que son cours principal se dirige droit vers la Seine, ce bras-ci musarde avant de se diviser à nouveau près du moulin Cossy. Une fois de plus, la branche principale filera vers le fleuve, tandis que le bras le plus petit, le Ru, ira arroser le jardin de Monet.
Tes photos révèlent bien la quiétude de cet endroit où il doit faire bon rêvasser…
Oui, en été, l’ombre y est fraîche.
Votre première photo m’a tout de suite fait penser au tableau « Pêcheuse à la ligne au bord de l’Epte » numéroté W1134.
Et oui, le babil printanier des oiseaux dans la lumière pétillante du matin…
et les pieds trempés… 🙂
…quelles délices !
Plusieurs tableaux ont pour cadre le bord de l’Epte, par exemple celui d’Ottawa : Jean-Pierre Hoschedé et Michel Monet au bord de l’Epte (W1127), mais il n’est pas facile de savoir où l’on pouvait accéder à l’Epte des deux berges. Aujourd’hui c’est devenu compliqué.