Malgré de douloureux bombardements lors de la seconde Guerre Mondiale, Louviers a conservé une bonne partie de ses vieux quartiers. Une courte promenade permet de s’en donner une idée.
Prenez comme point de départ l’église Notre-Dame, facile à repérer. Derrière elle s’ouvre la rue du Quai, récemment remise en beauté. Elle est bordée de chaque côté de maisons assez hautes, certaines à pans de bois.
Sur la droite, une des plus anciennes est datée de 1431. C’est le manoir de Bigards, qui donne son nom à un jardin public. Entrez dans le jardin et prenez le temps d’admirer ce beau bâtiment en colombages et briques, orné de niches et de lucarnes.
Le parc est animé par le passage des eaux vives de l’Eure, qui circulent entre vannages et lavoir, en clapotant au pied de plusieurs petits ponts. Si vous vous retournez vers le manoir, c’est toute l’histoire de Louviers qui se trouve résumée en une image, la bâtisse du 15e siècle, l’eau qui danse, et au fond une des dernières cheminées d’usine encore debout.
En traversant le parc, on arrive rue Ternaux, du nom d’une ancienne manufacture de draps installée sur les bords de l’Eure. La rue Ternaux a gardé ses pavés polis et de vénérables maisons. Sur l’une d’entre elles, les colombages sont recouverts d’essentes pour les protéger de la pluie.
Au bout de la rue Ternaux, on débouche sur les vestiges du cloître des Pénitents. Les bâtiments conventuels abritent aujourd’hui l’école de musique. Il ne vous reste plus qu’à remonter vers l’église toute proche en passant devant la Poste et son bas-relief monumental.
Récemment l’école de musique a malheureusement été défigurer pour laisser place au design moderne, certaines parties ont été conserver comme à l’époque du pénitencier, qui a aussi été un couvent, mais elle a perdu beaucoup de sa splendeur.
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photos avant – après