Aussi appétissantes que des petits-pois mange-tout, les graines de la monnaie du pape sont déjà formées début mai alors que la plante fleurit toujours.
A l’automne elles seront devenues des piécettes ovales ou rondes selon l’espèce, fines et translucides comme du papier calque. Leur rondeur argentée leur a valu ce curieux nom de monnaie du pape, mais aussi celui plus joli de lunaire, par analogie avec la forme et la couleur de la lune.
Les petites fleurs légères de la lunaire forment une mousse colorée dans les massifs d’un beau violet, une association pleine de fraîcheur avec le vert du feuillage.
La fleur fait penser à celles de la giroflée, de la julienne et même du colza. Normal, elles sont toutes cousines, de la famille des Brassicacées, dont le personnage le plus notable est le chou. Mais oui, le gros chou pesant et dodu, il cousine avec ces légèretés aériennes ! D’accord, il a peut-être l’air balourd par comparaison, mais lui, au moins, il est nourrissant !
Tu peux manger les boutons, les feuilles et les siliques de tes lunaires! (sources diverses et fiables)
La supériorité de la monnaie du pape sur le chou devient ainsi évidente.
Merci Sylvestre, grâce à toi j’ai appris deux mots ce matin, silique et déhiscent. On ne perd pas son temps ! Tu crois que c’est bon, les capsules de monnaie du pape ? J’hésite…