Le jardin de Claude Monet tout vide, c’est le moment que préfère le rouge-gorge pour reprendre possession de son territoire.
Il volette à travers les bambous, sous le grand hêtre pourpre, jusqu’à la glycine du pont japonais. Hop ! Vue imprenable sur le grand bassin aux nénuphars !
Être rouge-gorge à Giverny n’est pas de tout repos, avec tous ces bipèdes à longueur de journée, mais l’endroit offre aussi de nombreux avantages.
La terre sans cesse travaillée par d’aimables jardiniers regorge de nourriture, un vrai pays de cocagne !
Pour boire et se baigner, il y a autant d’eau qu’on en veut.
Pas trop de prédateurs : les chats sont bien nourris.
Les taillis ne manquent pas pour nicher.
Et les barrières de bambou qui délimitent les massifs sont autant de perchoirs tendus aux petites pattes.
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