L’embarcadère aux roses se reflète dans l’étang de Claude Monet à Giverny.
Quand la surface est tendue comme un miroir, qu’elle renvoie l’image de la berge ensoleillée, on se perdrait comme Monet dans la contemplation infinie des reflets.
Il y a quelque chose de fascinant dans ce monde à l’envers. Le changement de repère spatial, bien sûr, rappelé par la présence des nymphéas, mais aussi l’aspect virtuel des choses. Les reflets proposent une apparence qu’on peut comparer à chaque instant avec l’original, la réalité tangible.
Le miroir de l’eau est le point de contact entre le réel et le virtuel.
La peinture est venue, puis la photo, le cinéma, la télé, le net, et nous voilà aujourd’hui entourés de représentations dont les originaux se trouvent inaccessibles dans l’espace ou dans le temps.
C’est notre mythe de la caverne à nous, cette façon de vivre de plus en plus dans la virtualité, dans la communication assistée par l’électronique.
Mais ce matin, quand j’ai pris cette photo, les reflets s’étendaient vraiment devant mes yeux. Étaient-ils réels ou virtuels ?
Ouh là là ! J’arrête avant la migraine ! Déjà qu’il faut se tordre le cou pour voir la photo à l’endroit !
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Le regard que tu portes sur cette photo n’est sûrement pas le même que celui que je lui porte, parce qu’elle te renvoie à un lieu que tu connais si bien, à un moment très précis pour toi…Pour moi, pas de migraine ni de cou tordu à l’horizon, juste une merveilleuse et lumineuse photo pleine de poésie, de magie!
[j’y pense, la lumière de ce matin était incroyable…entre Evreux et Giverny, il ne devait pas y avoir beaucoup de différence, et je me suis régalée à siroter une tasse de café dans mon jardin, pas trop trop magique mon jardin, mais la lumière de ce matin, si! ]
Rien sur double U B, pourtant avec votre plume légère, nous aurions plaisir à lire votre récit
Je suis allée à Giverny le jour même et j’ai pu admirer de visu ces superbes reflets sur l’étang.