Que pouvaient bien contenir les pots bleus en grès au sel que l’on voit sur les tableaux de Monet ? Selon ce que j’ai pu observer au musée de la céramique du Westerwald ou au musée de Betschdorf, en Alsace, certains étaient marqués Anchovis : des anchois. On faisait une grande consommation de poissons salés, anchois ou harengs, avant l’invention du congélateur.
On conservait aussi les oeufs, à l’époque où les poules ne pondaient pas toute l’année, en les couvrant de silicate de soude. Ce liquide d’aspect vitreux, très riche en calcium, empêchait l’air d’entrer dans les oeufs et de les corrompre, à condition qu’ils soient mis à conserver très frais. Le Chasseur français, en 1947, explique de façon détaillée comment faire des conserves d’oeufs. Les pots qui étaient utilisés à cet usage présentent encore d’épaisses traces de calcaire, et parfois même des restes de coquilles.
Les jarres servaient aussi pour les légumes lacto-fermentés dont le plus connu est la choucroute, mais le chou blanc n’était pas le seul à être conservé de la sorte. Ces conserves faites à la maison avec les légumes du jardin offraient une source de vitamines en hiver.
Un modèle plus large que haut était destiné à garder trois livres de beurre ou de saindoux, ce qui dure un certain temps pour une consommation familiale. Ces pots d’assez petite taille devaient être rapportés à la crèmerie pour en acheter des pleins, ou pour recevoir le beurre pesé par le marchand. Le crémier se fournissait en beurre dans des jarres de grande taille qui pouvaient contenir jusqu’à 25 livres de beurre. Pleines, elles devaient peser un joli poids. Celle qui est ornée d’un griffon au premier plan du Jardin de Monet à Vétheuil correspond probablement à cet usage. On connaît sa taille, 43 cm de haut.
Voici un tableau qui vient d’être exposé à la fondation Gianadda de Martigny.
Il suffit de faire le compte de ce que cette fillette porte dans les mains : une galette et un « petit » pot de beurre, de vérifier son couvre-chef pour se convaincre que nous sommes face au Petit Chaperon rouge. Albert Anker, peintre réaliste suisse, (1831 – 1910) a été l’élève de son compatriote Charles Gleyre, tout comme Monet. Il n’est pas impossible qu’Albert et Claude se soient rencontrés, toutefois Anker paraît avoir été déjà un peintre reconnu à l’époque où Monet galérait encore.
Anker nous offre une très belle étude psychologique à travers ce regard d’enfant, grave et doux. Son réalisme nous fait aussi percevoir la condition de l’enfance à la fin du 19e siècle : il faut travailler dès le plus jeune âge, aider les parents. La grand-mère devait être bien contente de voir arriver sa petite-fille lui apportant quelque chose à manger, elle qui était si faible au fond de son lit, dans la forêt.
Mais revenons à nos pots bleus. On voit bien dans ce tableau que la plupart n’avaient pas de couvercle. On les fermait avec un papier sulfurisé entouré d’une ficelle, à la maison on les couvrait d’une assiette retournée. La petite Suissesse porte vraisemblablement un pot venu d’Alsace.
Ces pots joliment décorés avaient une grande utilité,à l’époque où il n’y avait pas de congelateur ni de stérilisateur.. les anciens avaient des connaissances autres!
Intéressant cet article pour la conservation des oeufs,je ne sais pas si ce magazine a toujours une parution….
Oui, le Chasseur français existe toujours, une belle longévité pour ce magazine.
Je me demande quel goût avaient les oeufs. En tout cas, les anciens ne craignaient pas la panne d’électricité.
Je me suis aussi posé la question….nous ne pouvons plus avoir de témoignages!!!
Il faut demander aux personnes âges. 1947, c’est encore possible.
Danke für die interessanten Artikel über die Töpfe! Unsere Großeltern und Eltern haben solche Töpfe (aber mit anderen Mustern) noch genutzt, es wurden darin auch Gurken eingelegt. Und es wurde « Rumtopf » angesetzt: Als erstes wurden Erdbeeren reingelegt und mit hochprozentigem Rum übergossen, nach und nach kamen andere Früchte dazu und wurden wieder mit Rum bedeckt. Im Herbst/Winter war das für die Erwachsenen schön, etwas davon zu genießen! Wir haben die Töpfe dann später nur noch als Schmuck aufgestellt, eigentlich schade! Ich weiß nicht, wer sie hergestellt hat, aber wir können uns von unseren beiden nicht trennen!
Danke Renate! Wir haben auch diese Rezepte einige Male probiert. Wie legt man Gurken ein? Mit Essig?
Ja, mit Essig, hier kommt ein Rezept- mit lieben Grüßen von Armin:
Rezept Einlegegurken
2,5 kg Gurken (kleine); je nach Gurkenmenge und Steinguttopfgröße die folgenden
Mengen anpassen
375 ml Essig 10%ig
3 Liter Wasser
60 g Speisesalz
200 g Zucker (kann je nach Geschmack variieren)
4 Esslöffel Pfeffer, schwarz, ganz
10 Lorbeerblätter
1 große Zwiebel (n), in Hälften schneiden
3 Esslöffel Senfkörner
3 Stängel Dill, frische Dolden oder Dillsaat
evtl. Chilischoten
oder
1 Zehe Knoblauch (Geschmackssache je nach Wunsch)
Verarbeitung
1. Gurken waschen und etwas einstechen
2. Abwechselnd Gurken und Gewürze wie Pfeffer, Lorbeerblätter, Zwiebel-
scheiben, Senfkörner, Dilldolden und nach Geschmack vielleicht ein paar
Chilischoten in den Tontopf schichten.
3. Aus Wasser, Essig, Salz und Zucker einen Sud kochen, dabei bitte ab-
schmecken und vielleicht noch Zucker zugeben.
Den kochenden Sud über die Gurken gießen und einen Tag ziehen lassen,
dann den Topf am besten im kühlen Keller aufbewahren.
Gutes Gelingen und
guten Appetit!
Vielen Dank Renate und Armin, es ist schon lecker wenn man es liest ! 🙂
Ja, wir drücken die Daumen für Euch!!