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Les couleurs d’octobre

Giverny, octobre Voici l’aspect du clos normand de Claude Monet en ce moment. Cette photo a été prise dimanche dernier vers 9h30, alors que la brume cédait doucement la place au ciel bleu. Ce sont des ambiances merveilleuses, typiques de l’arrière-saison dans le val de Seine.
Si vous venez dans les prochains jours, vous verrez de magnifiques dahlias, des cosmos, des asters, des roses, des tournesols, des sauges, des zinnias, des bégonias, des pétunias, des géraniums, des capucines, des asclepias, des daturas, des rudbeckias, des coreopsis, des ricins, des amarantes, des cufeas, des impatiences… pour citer les fleurs les plus marquantes. Toutes se déclinent en d’innombrables variétés, aux formes et aux coloris extraordinaires. C’est une fête pour les yeux.
L’automne est très beau à Giverny, à la fois éclatant et doux. Aujourd’hui les lumières sur le bassin étaient incroyables. Les feuillages se parent de jaune, l’étang frissonne sous la brise, les derniers nénuphars boutonnent en rose le reflet du ciel. Avec les quelques visiteurs qui se trouvaient là, nous avions une impression de privilège. On ne pouvait pas se lasser de regarder ce tableau mouvant.
Vous hésitez encore ? Si vous aimez la générosité, la profusion, la magnificence, l’excès, et la mélancolie tendre de l’automne, venez vite ! Vous aurez tout cela, l’émotion sera là. Mais n’attendez pas, octobre amorce le déclin des fleurs.
Si vous préférez les couleurs tendres, l’aspect net, neuf, bien rangé, patientez plutôt jusqu’au printemps.

Fin d’été

Giverny, fin d'étéFin d’été à Giverny. C’est « un univers vivement coloré, mais sans profondeur, sans perspective, où l’air est raréfié (à peine une allée, un bout de ciel entr’aperçu) : la profusion, l’extraordinaire fourmillement floral (…) a comme mangé et bu tout l’espace. »
Ces lignes sont extraites d’une passionnante étude de Christian Limousin intitulée « Monet au jardin des supplices », dans laquelle l’auteur étudie les connexions entre le jardin de Giverny et le livre d’Octave Mirbeau « Le jardin des supplices ». Qui a inspiré l’autre, et comment les deux amis se sont-ils influencés réciproquement ? On ne saurait en décider, mais les correspondances sont troublantes.
Tranchant avec la vision habituelle d’un jardin édenique, petit coin de paradis sur terre, Mirbeau voit tout autre chose dans le jardin de Giverny. C’est « une métaphore » de l’oeuvre de Monet, et il faut, selon l’auteur, « aller au-delà de l’aspect lumineux et séduisant du premier abord pour accéder au fond de sauvagerie qui en constitue le coeur noir.« 
Métaphore de l’oeuvre, et projection de la personnalité de Monet. Une visiteuse me faisait judicieusement remarquer le contraste entre les allées droites et l’aspect « rebelle » des massifs, qu’elle comparaît aux contradictions entre le conformisme bourgeois de Monet et sa liberté artistique. Dans le jardin de fin d’été on peut voir tout le bouillonnement d’une nature et d’un caractère pleins de vigueur, d’ardeur créatrice, difficilement endigués par des cheminements aux tracés rectilignes de plus en plus envahis par la végétation.
Dans toute cette fougue, on pourrait déceler quelque chose qui se rapproche de la violence. Le promeneur est submergé par la vitalité des plantes qui l’environnent de toute part, dressant leurs fières corolles géantes loin au-dessus de sa tête, formant des murs denses, impénétrables, qui le cloisonnent et l’emprisonnent.
Emportée par cet élan végétal impressionnant, j’ai été bien surprise d’entendre une autre personne me confier qu’elle avait trouvé le jardin « fatigué ». Elle aurait aimé le voir au printemps. Les couleurs lui paraissaient ternes.
Ternes ! Tous ces dahlias sanglants, ces soleils lumineux, ces sauges au bleu intense ! J’étais fascinée d’entendre exprimé ce ressenti à des années lumière du mien. Quelle pouvait bien être la cause de ce jugement si déprimé ?
Sans chercher à en percer le mystère, je garde de cette critique étonnante la petite fenêtre qu’elle ouvre sur la diversité de la nature humaine.
On ne ressent pas tous la même chose. Mais je vais continuer à être subjective, et m’extasier tout haut devant les personnes que je guide. Tant pis pour les ronchons.

Roses blanches

Rosier blanc devant la maison de Claude MonetAoût voit remonter les rosiers de Giverny.
La floraison estivale est moins spectaculaire que celle de juin, mais bien présente tout de même.
La petite roseraie derrière les tilleuls a retrouvé sa raison d’être, avec ses buissons parfumés qui attendent les visiteurs les plus curieux.
Au-dessus de la grande allée, le beau rosier grimpant abricot a déjà semé une nouvelle fois ses pétales au pied des ifs.
Devant la maison, les rosiers blancs rayonnent. L’association de leurs fleurs immaculées avec le vert des feuillages et des boiseries est si fraîche, si éclatante, qu’elle donne envie de planter des roses blanches dans son jardin, en oubliant définitivement la larmoyante chanson de Berthe Sylva qui leur colle aux pétales.

Un joyeux fouillis

Fleurs d'été à GivernyAoût a semé un grain de folie dans les massifs de Giverny.
Les fleurs soigneusement classées par couleurs, patiemment organisées pour être aussi différentes que possible en taille, forme, texture, s’épanouissent si joyeusement qu’elles font oublier tout l’art du jardinier et du peintre concepteur du jardin.
C’est le règne de l’exubérance, qui culminera à l’automne dans un tel épanchement floral que certains auteurs parlent de la violence du jardin de Monet en fin de saison.
On n’en est pas encore là. Pour l’instant, le mot qui vient à l’esprit des visiteurs francophones, c’est celui de fouillis.
Si je m’étonne, fouillis, vous trouvez ? ils s’empressent d’ajouter le qualificatif « organisé » au substantif dépréciatif, soit par crainte de s’être laissé aller à un crime de lèse-majesté, soit qu’ils sentent qu’il règne ici un ordre d’un autre genre que celui habituellement admis, dont la logique leur échappe mais où, qui sait, certains se retrouvent peut-être.
Ce qu’il faut de rigueur pour arriver à ce fouillis-là ! La sélection des variétés qui vont s’harmoniser, l’étiquetage minutieux des semis, la plantation savante selon la taille future des tiges, l’habile mélange des formes de fleurs…
Tout cela paraît difficile à percevoir et même à saisir. En dépit de mes explications circonstanciées, d’aucuns n’ont-t-ils pas comparé les merveilleuses floraisons impressionnistes de Giverny à une jachère fleurie ?
Inspiration, expiration, ça donne l’occasion de sentir le parfum des fleurs.
Redevenue aussi zen qu’un jardin japonais, je reconnais que les jachères fleuries présentent elles aussi un mélange de fleurs, (admirez ma diplomatie) mais que celui-ci s’obtient en mêlant les graines et en les jetant à la volée dans un champ. Ici chaque fleur est d’abord cultivée en serre puis mise en place individuellement, à la main.
Se peut-il qu’on ne fasse pas la différence entre la haute-couture et la confection, entre le pain industriel et celui du boulanger ?
Et dans quels domaines, certainement très nombreux, suis-je moi-même si peu avertie que je ne distingue pas l’exception du tout-venant ?

Sous les roses

rose à GivernyA Giverny, quand il a plu, les roses grimpantes ont l’air de s’égoutter, tête à l’envers, comme des verres après la vaisselle.
C’est tout le jardin repu, soif étanchée, qui s’assèche, dans une satisfaction presque palpable.
L’air humide se gorge de senteurs fraîches.
Dans l’allée des clématites, les roses ont succédé aux rideaux de dentelle aériens, tout juste défleuris.
A l’étage en-dessous, elles s’étirent sur des supports à peine inclinés, à la façon de stores tendus pour tamiser les rayons du soleil. Leurs bouquets de couleurs tendres font oublier les lianes sarmenteuses des clématites, dépourvues de charme désormais.
Dans le jardin de Claude Monet, c’est le temps des pavots, des hémérocalles, des alliums encore.
Les jardiniers travaillent dur pour installer les fleurs d’été, encore frêles, qui prendront bientôt de l’ampleur. C’est le moment de venir à Giverny pour y puiser des idées sur la façon de composer des massifs impressionnistes, avant de les adapter à son propre jardin.

Petite allée à Giverny

Petite allée dans les jardins de MonetSi Claude Monet a dessiné de fines allées au milieu de ses parterres fleuris, c’est pour qu’elles se fassent toutes discrètes.
Quand on se trouve au bas du jardin, les lignes droites dirigent le regard vers le lointain, en une perspective impeccable.
Mais dès qu’on regarde le Clos normand de profil, elles disparaissent.
Ne reste que cette impression d’une mer de fleurs, d’une prairie où pousseraient les espèces les plus délicates.
Les iris font en ce moment l’essentiel du spectacle, soutenus par les pivoines, les giroflées, les premières roses.
Monet devait aimer s’avancer parmi les fleurs jusqu’à mi-corps, comme au temps d’Argenteuil, quand il peignait sa femme et son fils noyés dans une prairie de coquelicots.

Le jardin de Monet depuis son 2e atelier

Le jardin de Monet vu depuis son 2e atelier De l’étage du deuxième atelier de Monet, on a une vue superbe sur le clos normand, un peu différente de celle qui s’offre depuis la chambre du peintre.
Plutôt qu’une vue frontale, plein sud, donc souvent à contre-jour, le regard embrasse ici le jardin en oblique.
La rigueur du tracé rectiligne est moins apparente. La plupart des allées, toutes fines, disparaissent, noyées dans la végétation colorée.
Les massifs du premier plan dessinent des arrondis ourlés d’un feston de fleurettes blanches.
Au loin on aperçoit les arceaux de la grande allée. Ils marquent le milieu du jardin, dont l’autre moitié se fond dans le lointain.
Le jardin d’eau, quant à lui, se devine à peine à l’arrière-plan.

Les géantes jaunes

hélianthes et tournesols Loin au-dessus des yeux des visiteurs de Giverny, les géantes jaunes se hissent sur la pointe des pieds.
Monet aimait la façon dont ces fleurs se marient avec le bleu du ciel, la théâtralité avec laquelle elles dominent les petits humains.
C’est la saison où les hélianthes et les tournesols se prennent pour des soleils en miniature.
Arrivés tout en haut de leurs tiges, ils ont la tête dans les nuages.
Qu’un peu de brise les anime, et voilà qu’une chorégraphie ondulante se joue dans les altitudes.
L’azur sert de toile de fond à leurs têtes couronnées.

Le Rond des Dames

Le Rond des DamesDans les jardins de Monet à Giverny, de jolis bancs sont disposés en cercle dans un coin du clos normand. Ils ont été dessinés par Monet, paraît-il, c’est une excuse suffisante pour vouloir les tester et s’asseoir un moment.
L’endroit porte le nom de Rond des Dames. Alice Monet et ses quatre filles venaient y tirer l’aiguille à l’ombre, les après-midi d’été.
Les jeunes filles de bonne famille se devaient d’exceller aux travaux de crochet, de tapisserie ou de broderie, signe qu’elles étaient des maîtresses de maison accomplies.
L’arbre qui ombrage le rond des dames est un paulownia, un bel arbre d’ornement qui ouvre en ce moment ses grappes mauves dressées à la verticale. Les feuilles viendront plus tard, puis les graines dans de grosses capsules assez décoratives.
J’ai longtemps crû que ce gros arbre avait été planté par Monet, jusqu’au jour où je suis tombée sur une photo couleur qui le présentait à la restauration des jardins, gros comme un balai. Conclusion, il pousse vite ! Il offre une belle ombre aux bancs en forme de banane à la ligne intemporelle, d’où l’on peut savourer la vue sur la mer de fleurs, lire, ou, pourquoi pas, faire avancer son ouvrage.

Souvenir de jardin

Massif de pelargonium et de rosiers tiges dans le jardin de Monet à Giverny C’est la pleine floraison des roses à Giverny. Devant la maison de Monet, le massif de rosiers tiges et de pelargoniums est au mieux de sa beauté.
L’espace qui s’étend devant la demeure a conservé quelque chose des parterres à la française qui s’y trouvaient avant l’arrivée de Monet.
C’est une zone plus formelle que le reste du jardin, avec des plates-bandes composées de fleurs d’une seule variété et d’une seule couleur, contrastant avec la profusion qui règne ailleurs. Au printemps, ce sont des tulipes roses surgissant de myosotis bleus. En été, des étendues de géraniums roses ou rouges.
J’ai déjà parlé de ce massif de géraniums et de rosiers devant lequel Monet aimait se faire prendre en photo.
Ce parterre semble d’un autre style, d’une autre patte que la sienne, et pour cause : le peintre a reproduit un souvenir de jardin. Le massif est une copie de celui de son enfance dans le jardin de sa tante Lecadre près du Havre.
Alors qu’il était âgé d’une vingtaine d’années, Monet a peint à plusieurs reprises le jardin de Sainte-Adresse. Quand on regarde bien le fond de ce tableau on reconnaît le massif qui a servi de modèle pour celui de Giverny.
Ainsi se balance l’espace devant la maison : devant l’aile droite, sous les fenêtres de la chambre du peintre, le parterre qui lui évoque son enfance. Au bout de l’aile gauche, côté cuisine et chambre des filles d’Alice, l’enclos aux dindons chargé de souvenirs pour Alice.

Tulipes et myosotis

Parterre de tulipes et myosotis devant la maison de Monet à GivernyUn somptueux parterre de tulipes roses et de myosotis bleu ciel est en pleine floraison devant la maison de Monet à Giverny.
Cet effet spectaculaire est à la portée des jardiniers débutants : les myosotis tout comme les tulipes mettent beaucoup de bonne volonté à fleurir. La seule difficulté est d’arriver à ce que les deux floraisons se produisent en même temps. A moins d’une grande habitude, c’est une question de chance, un petit coup de poker au moment où l’on achète les bulbes à l’automne.
Le mousseux du myosotis s’associe bien avec les tiges nettes des tulipes. Il couvre le sol, si bien qu’il n’est pas nécessaire de planter les bulbes de tulipes très serrés. On plante d’abord les pieds de myosotis, puis on intercale les tulipes deci-delà.
Le myosotis existe aussi en blanc et en rose. Cela permet d’imaginer des variations avec d’autres teintes de tulipes ou des narcisses.
Le myosotis – ne m’oubliez pas en langage de fleurs – a la rage de se ressemer tout seul. Si vous l’accueillez une fois dans votre jardin, il se rappellera à votre bon souvenir l’année d’après, quand il repointera son nez un peu plus loin, inventant des scènes pleines de douceur auxquelles on n’aurait pas pensé.

Pommier du Japon

Pommier du JaponAutrefois, à l’arrivée de Monet à Giverny, le jardin de sa maison était un verger. Monet n’a pas tardé à faire arracher les arbres fruitiers pour les remplacer par des pommiers et des cerisiers du Japon moins communs et plus japonisants.
Au printemps, leur floraison évoque cette lointaine vocation de verger qu’avait le jardin avant qu’il ne devienne jardin de peintre, quand il n’était encore que le jardin d’un cultivateur aisé du village, monsieur Singeot.
En cette fin du 19ème siècle, à la campagne, chaque petit bout de terrain devait produire. Un jardin d’agrément, un parc fleuri, étaient des luxes de bourgeois et de riches bien loin des préoccupations paysannes.
Les premiers peintres américains qui sont venus travailler à Giverny donnent une idée de ces jardins potagers pleins de citrouilles, de ces vergers de pommiers, de cerisiers et de pruniers. Ils peignent une sorte de témoignage sur le monde rural qui n’est pas du tout le propos de Monet.

Harmonie de couleurs

Harmonie de fleurs jaunes dans le jardin de Monet à GivernyDe loin, on ne voit que du jaune. De près, en regardant en détail, on s’aperçoit que cette plate-bande des jardins de Monet à Giverny mêle des fleurs très variées : rudbéckia, oeillet d’Inde, souci…
Monet concevait son jardin avec des yeux de peintre : de la couleur avant toute chose. Le même esprit règne aujourd’hui dans ce lieu de mémoire qu’est la Fondation Claude Monet. Les plates-bandes les plus frappantes sont conçues en un ou plusieurs tons voisins de jaune, de rose, de blanc…
Tout l’art consiste à harmoniser les couleurs sur le papier, quand le massif n’est encore qu’un projet, à bien calculer les périodes de floraison, les hauteurs des unes et des autres… Un travail d’artiste qui mérite qu’on s’y attarde en visitant les jardins de Monet.

Clos normand

plaque émaillée le clos normandLe jardin fleuri qui s’étend devant la maison de Claude Monet à Giverny s’appelle le clos normand. Ce nom désigne généralement un verger de pommiers entouré de murs. C’était l’apparence d’origine de cette partie du jardin, avant que Monet n’y plante une profusion de fleurs.
Les habitants de ce petit coin de France ont l’habitude de s’entourer de murs de pierres assez hauts pour faire obstacle aux regards. Ici, on aime le « bien chez soi ». Ce n’est pas le goût du secret, mais une façon de se ménager un espace de liberté.
Alice et Claude, à la situation longtemps ambigu (si si ! c’est comme je vous le dis ! Ils ne sont pas mariés ! Elle a quitté son mari pour se mettre en ménage avec un artiste ! Et avec six enfants, vous vous rendez compte ? ) ont certainement apprécié de pouvoir s’isoler des curieux. Plus tard, quand de très nombreux artistes américains se sont installés à Giverny, Monet a préservé ses séances de travail des fâcheux en fermant sa porte.
Mais son clos fleuri est resté visible depuis la route et la voie de chemin de fer. Les contemporains décrivent le ballet des voitures ralentissant devant cette vision d’Eden. Cela n’a pas beaucoup changé aujourd’hui, les touristes tentent toujours d’apercevoir le jardin par un trou de la clôture.
Dans la rue Claude Monet, tout près de la Fondation, une maison porte encore son ancienne plaque émaillée. Ses propriétaires du début du siècle ont baptisé leur villa des champs « le clos normand », dans un curieux mélange de terminologie rurale et de mode bourgeoise, celle de donner un nom à son lieu de villégiature.

Les clématites

Des murs de fleurs légères, roses ou blanches : à Giverny, la floraison des clématites prend des allures spectaculaires.
Cette plante ligneuse ne demande qu’un support pour s’enrouler et grimper à plusieurs mètres. Monet en a joué en faisant construire à l’est de l’allée centrale des structures métalliques de grande taille qui servent de tuteurs aux clématites.
Ces barres métalliques ont beau être peintes en vert, elles restent raides et ont un côté artificiel qui n’est plus du tout dans le goût d’aujourd’hui. Il faut croire que cela ne gênait pas Monet de hérisser son jardin de cornières de métal.
Claude Monet avait un faible pour les clématites. En 1887, les clématites blanches lui servent de modèle pour deux tableaux où les fleurs sont réparties sur la toile à la manière d’Hokusai.


Cher lecteur, ces textes et ces photos ne sont pas libres de droits.
Merci de respecter mon travail en ne les copiant pas sans mon accord.
Ariane.

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