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7 jours sur 7 en 2009
L’année prochaine, à partir du 1er avril 2009, la Fondation Claude Monet sera ouverte sept jours sur sept, jusqu’au 1er novembre inclus.
C’est la grande nouvelle, cette disparition du jour de fermeture du lundi. Cela fendait le coeur de voir les malheureux touristes du lundi faire une heure de marche depuis la gare pour se casser le nez sur un musée fermé. Quelle déception !
Les jardins de Monet ouverts tous les jours, les professionnels du tourisme non plus ne s’en plaindront pas, même si on n’escompte pas des records d’affluence les lundis.
Une bonne nouvelle donc aussi pour ceux qui souhaitent visiter Giverny dans le calme : si vous le pouvez, venez plutôt un lundi ! Il faudra du temps avant que l’info ne s’ébruite, le lundi va donc rester le jour le plus creux de la semaine pendant un moment.
Comme toute règle qui se respecte, celle-ci souffre une petite exception. La fondation Monet sera ouverte absolument tous les jours pendant sept mois sauf un petit lundi, le 27 avril 2009.
Que se passe-t-il le 27 avril ? Selon une tradition immémoriale et inébranlable, les membres de l’Institut de France viennent en visite à Giverny. Rien de plus normal puisque la propriété de Monet appartient à l’Institut de France.
Jusqu’ici cet aréopage a toujours profité du lundi fermé pour bénéficier de conditions de visite optimales, c’est tout naturel. Difficile de leur imposer désormais le bain de foule.
Reste à savoir quelle va être la politique d’ouverture du musée des impressionnismes de Giverny. Va-t-il adopter lui aussi les sept jours sur sept ou non ? D’ici qu’il ouvre ses portes le 1er mai prochain, on finira bien par le savoir. Renseignez-vous avant de venir à Giverny si vous prévoyez de le visiter.
Les jours les plus courts
L’info est à marquer d’une feuille rouge dans votre agenda si vous prévoyez de venir à Giverny pendant les vacances d’automne : cette année la Fondation Monet sera exceptionnellement ouverte les 1er et 2 novembre. Parce que ça tombe un week-end et que le jardin est encore très joli, croisons les doigts que cela dure jusqu’au bout !
Oui, je sais, vous avez des livraisons de chrysanthèmes à assurer ces deux jours-là. Mais remarquez que le week-end étant déjà placé sous le signe des floraisons, vous restez dans le ton. Surtout, pensez que d’autres sont dans le même cas que vous et que du coup vous serez tout seul à Giverny, d’autant que l’info a des chances de ne pas s’être ébruitée beaucoup d’ici quinze jours.
Ce sera un bon plan pour apprécier le jardin de Monet le plus tard possible en saison. L’automne le gagne petit à petit, faisant resplendir par-ci et déplumant par-là.
A chaque bourrasque jaillissent des peupliers des averses de petites feuilles dorées qui dansent dans le ciel avant de venir se poser sur les feuilles des nénuphars. Le liquidambar ému en pâlit, en rougit. L’étang a des reflets roux et carmin qu’on ne lui voit qu’à cette période de l’année.
Ce serait bien si, en plus de cet éblouissement automnal, les visiteurs de la onzième heure pouvaient repartir avec un bouquet de dahlias ou d’asters : les massifs sont voués à disparaître dans les jours qui suivront.
Accès handicapés
Les jardins de Monet sont accessibles aux fauteuils roulants. L’entrée se fait par la caisse des groupes, car la caisse des visiteurs individuels est suivie de quelques marches.
Bien que le jardin fleuri soit à flanc de colline, la plupart des allées, bétonnées, sont aisées à parcourir.
Pour aller voir le jardin d’eau de l’autre côté de la route, il faut demander à l’un des surveillants d’ouvrir le portail au bas de la grande allée. C’est par là que passait Monet pour aller d’un jardin à l’autre.
Prudence en franchissant la départementale. En face, on arrive directement sur le pont japonais. Puis on redescend de l’autre côté au milieu des bambous, avant de faire le tour du bassin aux Nymphéas.
La principale difficulté, c’est la maison de Claude Monet. Elle n’a pas été conçue pour recevoir du public, c’était un lieu de vie, non un musée. Pas d’ascenseur, pas de rampe d’accès, mais des escaliers en veux-tu en voilà.
Si la personne en fauteuil peut tout de même monter quelques marches, elle peut se contenter du rez-de-chaussée où se trouvent les pièces les plus spectaculaires.
On laisse alors le fauteuil dans les gravillons devant la maison le temps de faire la visite.
Il est possible de se faire prêter un fauteuil, selon les disponibilités. C’est très appréciable pour les personnes qui ont du mal à marcher, car mine de rien on parcourt des distances.
Des toilettes pour handicapés se trouvent entre la maison et la boutique. La sortie pour les fauteuils roulants se fait à nouveau par la caisse des groupes.
Sharon Stone et l’Empereur du Japon
Qu’ont en commun ces deux célébrités ? D’être venues ce début de semaine visiter les jardins de Monet à Giverny.
La belle Américaine était là hier, entourée de six gardes du corps. Pas de lunettes, puis lunettes noires, quoi qu’on fasse difficile de passer inaperçue quand on est aussi connue. Mais sa venue qui était restée secrète n’a pas suscité d’attroupement, et l’actrice a échappé aux journalistes.
Aujourd’hui, moins glamour, mais plus vénérable et tout aussi vulnérable, sa majesté l’Empereur du Japon a arpenté les allées du jardin. Akihito, pour l’appeler par son prénom (une mode européenne que les Japonais réprouvent) a 73 ans et un cancer depuis cinq ans déjà. C’est sans doute ce douloureux état de santé qui le fait cheminer un peu penché, à tous petits pas.
Il était entouré d’un groupe de personnes, des dames habillées haute couture, des messieurs très respectueux. Tout ce monde avait l’air, comment dire ? Tendu ? Ennuyé ? Stressé ? Dans ses petits souliers ?
C’est la spécificité des sites incontournables comme Giverny d’attirer aussi bien les stars de toute la planète que le public le plus large. Je me demande ce que Monet penserait de ces visites sous haute surveillance, lui qui a connu la gloire mais détestait les honneurs, et aimait se retirer seul au bord de son étang. Dans sa retraite de Giverny, il a eu l’occasion de goûter aux inconvénients d’être célèbre : les jeunes peintres de la colonie rêvaient de le rencontrer. On chuchotait quand il passait dans la rue. Mais cela n’a jamais été au point de nécessiter la présence de gardes du corps. On peut être un immense artiste, on n’égalera jamais la popularité d’une actrice de cinéma. Mais c’est peut-être une gloire plus durable.
Photos de mariage dans les jardins de Monet
Il n’est pas rare en cette saison de croiser des mariés dans les allées du jardin de Monet à Giverny.
Les photos doivent être jolies, en tout cas le tableau que composent les amoureux sur le pont japonais ou devant les massifs de fleurs est ravissant.
Mais les jeunes couples et leur photographe doivent s’armer de patience, et avoir beaucoup de temps devant eux pour arriver à prendre des photos sans touristes à l’arrière-plan.
Tous mes voeux de bonheur et sincères félicitations aux mariés du jour !
Edit 2020 : En raison de l’affluence, les photos de mariage ne sont plus autorisées dans les jardins ni la maison de Monet.
Lundi de Pentecôte
Les accès les moins fréquentés du métro parisien portent l’indication « ouvert les jours ouvrables ». L’allitération involontaire de la formule donne naissance à une poésie administrative qui n’est pas sans charme. Mais la proximité phonétique d’ouvert, ouvré et ouvrable est bien faite pour engendrer des confusions. En guise d’exemple, prenons un cas d’une brûlante actualité, celui du lundi de Pentecôte.
Il fut un temps où le lundi de Pentecôte était chômé, il faut être très jeune pour ne pas s’en souvenir. Comme le lundi de Pâques, on ne savait plus trop bien pourquoi, mais c’était l’aubaine d’un long week-end. Vinrent la canicule de 2003, l’hécatombe parmi les personnes âgées les plus fragiles et la culpabilité collective. L’occasion était trop belle pour le gouvernement d’obtenir en douceur la suppression d’un jour férié. Notre ex-premier ministre décida donc la mort du lundi de Pentecôte.
Le problème, c’est que ces bêtes-là, c’est coriace. Ca résiste. Ca refuse de se laisser abattre.
Le lundi de Pentecôte a été enterré pour les uns, mais pas pour les autres.
A Giverny, comme il faut bien fixer un jour de fermeture, le musée Monet est fermé le lundi. Ce choix judicieux se démarque de celui des musées nationaux fermés le mardi, et permet d’offrir une alternative aux touristes parisiens.
Cette règle connaît une exception tout aussi logique, celle des lundis fériés. L’affluence est telle pendant les ponts que la Fondation Monet ouvre exceptionnellement les lundis fériés. Donc, à l’époque où a été fixée cette règle, le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte.
Reste une question : le lundi de Pentecôte est-il ou n’est-il pas férié ?
L’an dernier, le musée a consciencieusement appliqué la nouvelle norme. Le lundi suivant le dimanche de Pentecôte ravalé au rang de lundi ordinaire a suivi la règle ordinaire, celle de la fermeture. Quand tout le monde travaille, on ne travaille pas.
Cette année, pourtant, il n’est pas impossible qu’on revienne à l’ancien système de l’ouverture, parce que visiblement, le lundi de Pentecôte a beau être ouvrable, il n’est pas encore beaucoup ouvré. Information officieuse que je vous invite à vérifier par téléphone le jour J si vous envisagez de faire un tour à Giverny ce week-end.
Mais si vous en avez la possibilité, le mieux est encore de choisir une autre date. Les week-ends les plus chargés sont habituellement ceux de la Fête des Mères et de la Pentecôte.
P.S. Depuis 2009, la question en se pose plus : la Fondation Monet est ouverte 7 jours sur 7 pendant toute la saison.
Quand visiter Giverny
Les jardins de Monet à Giverny pour soi tout seul ou presque : le rêve ! Avoir le champ libre pour les plus belles photos, se laisser envahir par la beauté du lieu…
Les conseils habituels pour éviter les pics d’affluence tombent parfois un peu à plat. Il est recommandé de venir plutôt en semaine et plutôt le matin, par exemple. Mais en mai-juin, c’est pile le moment choisi par les groupes scolaires pour investir l’endroit. Le créneau du déjeuner, d’habitude assez calme, est franchement animé.
En cette période de l’année, le bon plan est d’arriver en milieu d’après-midi. Vers 15h30, les groupes regagnent leurs autocars pour ne pas rentrer trop tard. Les jardins et la maison peu à peu se vident.
A 17h15, aujourd’hui, nous n’étions plus qu’une poignée à nous promener dans les allées. Il restait encore trois quarts d’heure d’ouverture.
Quels instants extraordinaires quand les fleurs ont l’air de ne fleurir que pour vous. Quand on se sent comme l’invité de Monet et qu’on s’attendrait presque à le voir surgir au détour d’une allée, avec son ventre proéminent et sa longue barbe blanche, prêt à faire les honneurs de son jardin.
PS. A partir du 1er avril 2009 la Fondation Monet ouvrira 7 jours sur 7. Tout porte à croire que le lundi, qui était jusqu’ici le jour de fermeture, sera le plus calme de la semaine.
Les musées de Giverny sont ouverts !
Ouverture discrète à la Fondation Monet, ambiance de fête au Musée d’Art Américain : aujourd’hui premier avril, les deux musées de Giverny viennent de rouvrir. C’est parti pour sept mois jusqu’à la Toussaint.
Dans les jardins de Claude Monet, le printemps est bel et bien là, sous les cerisiers du Japon couverts de mousse rose. Les carrés de pelouses connaissent leur heure de gloire, tout piqués de narcisses et de jonquilles qui leur donnent un petit air hollandais.
Dans les plates-bandes, les jacinthes embaument, tandis que les petites pensées de toutes les couleurs secouent la tête.
Du côté du jardin d’eau, le démarrage est plus timide. Au-dessus du pont japonais, la glycine est encore en bourgeons. Mais les saules toujours pressés balancent déjà leurs longs rameaux couverts de feuilles vert tendre. L’étang reflète des silhouettes graphiques d’arbres encore dénudés. Il fait bon flâner le long des allées dans la tiédeur d’avril.
A cent mètres de là, le Musée d’Art Américain fête ses quinze ans d’existence par une exposition exceptionnelle, dont le vernissage a attiré beaucoup de monde aujourd’hui.
Il a fallu trois années de travail pour mettre sur pied cette expo, mais cela en valait la peine. C’est peu de dire qu’elle tient ses promesses : c’est encore plus beau que ce qu’on pouvait rêver, une fête pour les yeux ! On voudrait pouvoir garder tous ces tableaux à Giverny, et on regrette déjà que l’expo parte aux Etats-Unis le 1er juillet. Dépêchez-vous !
Toutes les vagues de peintres qui se sont succédé à Giverny pendant 30 ans sont représentées par des oeuvres majeures, un pur régal. On distingue bien l’évolution de leurs tendances et de leurs styles, des premiers paysagistes attachés à représenter la vie paysanne au groupe qui se constitue autour des MacMonnies, préoccupés de figures et d’un monde plus bourgeois, pour finir par les peintres post-impressionnistes influencés par les Fauves et les Nabis.
Monet n’est pas oublié : trois de ses toiles, superbes, sont exposées, un champ de coquelicots, une matinée sur la Seine, et un pré avec des meulettes. Je vous en reparlerai, auparavant j’ai envie de retourner les voir en semaine quand il y aura moins de monde.
Fermeture
Malgré le changement d’heure de dimanche dernier, la Fondation Monet n’a pas changé ses horaires. A 18 heures, ce soir, il faisait nuit quand les tout derniers visiteurs de la saison ont quitté les jardins de Monet.
La maison et l’atelier illuminés avaient un aspect inhabituel, comme si les lieux, à la veille de plonger dans un long sommeil, voulaient paraître habités une dernière fois.
Les portes se sont fermées pour cinq mois. Il flotte un parfum de mélancolie sur Giverny.
Cet après-midi, les touristes étaient encore nombreux dans les rues du village, profitant du soleil et des vacances d’automne. Demain, Giverny retrouvera son calme hivernal, jusqu’au 1er avril prochain.
Ouverture
Samedi 1er avril 2006 : ouverture de ce blog en même temps que de la Fondation Claude Monet à Giverny.
9h32 : la première minute d'ouverture de la Fondation Claude Monet à Giverny cette année ! J'imaginais la grande foule prête à se précipiter dans les jardins. En fait de file d'attente, il y a quatre personnes : un monsieur japonais, deux blondes qui ont l'air de parler allemand, et une autre dame à l'origine mystérieuse. Je me sens prise de timidité pour aller lui demander d'où elle vient. C'est pour le journal… poisson d'avril !
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