Un jardin médiéval s’étire au pied des remparts du château de Villarceaux. Cette exposition abritée favorise la croissance des simples, utilisés comme plantes condimentaires, médicinales ou nourricières.
Le jardin du Moyen-Âge se devait de comporter les remèdes phytothérapiques nécessaires pour soigner les maladies les plus courantes : la sauge, le thym, la rue, le pavot, le fenouil, la menthe…
On y trouvait aussi certaines fleurs, souvent des fleurs mariales, comme l’iris, la rose, le souci, la santoline, et des plantes spectaculaires telles que l’acanthe, l’angélique et la calebasse.
Enfin, le jardin médiéval ne serait pas complet sans quelques plantes magiques : dans le camp des empoisonneuses, l’aconit et la digitale, la belladone, la jusquiame, et dans celui des antidotes, la sclarée toute-bonne.
Le jardin médiéval se caractérise par son tracé rigoureux, en parcelles géométriques entourées de banquettes de buis ou de plessis, et la présence d’un point d’eau sous forme de fontaine ou de puits. (Source : Jardins médiévaux en France, par Marie-Thérèse Gousset).
ca a l’air vraiment magnifique!
Bonjour Ariane,
Je suis toujours fasciné par l'organisation des jardins de l'époque. Déjà l'estéthisme y était bien présent. Alors que ce n'est pas logiquement une priorité de l'époque.