D’accord, c’est assez imprononçable comme titre. Mais regardez comme c’est joli. En octobre, la maison de Claude Monet à Giverny est noyée sous la vigne vierge.
Enfin, pas toute la maison, surtout le côté ouest, celui que le peintre s’était réservé pour son usage personnel.
Derrière la pergola où fleurissent les dernières roses jaunes, impossible de deviner la couleur de la façade. Elle disparaît sous une toge écarlate qui, avec le gris noble de l’ardoise, lui donne un air de demeure bourgeoise.
Ne dirait-on pas, vue ainsi, une de ces grosses maisons de maître qui ont poussé partout en France au 19ème siècle ?
Illusion entretenue par le massif de géraniums, les tilleuls bien taillés, l’escalier à perron…
Mais c’est une impression fugitive, qui s’envole aussitôt que l’on se retourne. Tandis que le regard embrasse la longue façade, le sentiment qu’on est à la campagne revient. Et il suffit de jeter un coup d’oeil derrière soi pour retrouver le jardin de profusion cher à Monet, si loin des canons de son siècle.
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J’adore vos passages. Quel bonheur de vous suivre ! Grand merci.