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Puschkinia

PuschkiniaIl faut presque la loupe pour voir cette petite fleur à bulbe qui s’épanouit en ce moment dans les massifs de Giverny. Elle dépasse à peine la hauteur de votre chaussure et n’a rien des couleurs flashy des jonquilles qui se pavanent non loin de là à 30 ou 40 cm d’altitude. Mais c’est justement ce qu’on aime chez le puschkinia, sa délicatesse. C’est la musique du printemps, certaines fleurs la jouent discrète comme la violette ou la pâquerette, tandis que d’autres font tout pour se faire remarquer.
Si on se penche un peu, on ne peut qu’être séduit par la fraîcheur et la douceur du puschkinia, surtout par la grâce de sa collerette de pétales striés d’une ligne bleu ciel qui s’ouvre sur un bouquet d’étamines tachées de jaune.
Son nom vient d’un chimiste russe botaniste à ses heures, Apollo Apollossovitch Moussine-Pouchkine. Le pouchkinia fleurit sur les pentes du Caucase à la fonte des neiges, ainsi qu’au Liban ou en Syrie.
Il paraît que la fleur se naturalise facilement dans les pelouses, il suffirait de l’oublier. Voilà qui donne envie d’essayer. On plante les petits bulbes à l’automne, on n’y pense plus pendant tout l’hiver et aux premières heures du printemps on fait un tour dans le jardin pour voir si les fleurs sont au rendez-vous.
Je ne sais pas si c’est le mode de culture adopté par les jardiniers de Giverny. Les massifs sont tellement travaillés qu’il est possible que les pushkinias aient été plantés à l’automne. Tout comme il se peut qu’ils soient assez malins pour se naturaliser, à la manière des perce-neige.

P.S. Renseignement pris, voilà quatre ans peut-être que les jardiniers n’ont pas planté de pouchkinias. Ce sont donc bien des bulbes plus ou moins naturalisés qui se sont installés dans les plates-bandes.


4 commentaires

  1. Encore une fleur que vous faites decouvrir,je ne sais pas si on peut trouver les bulbes en jardinerie…Elle me plait beaucoup!

  2. Mais oui, on en trouve facilement à l’automne ! Elles sont très bon marché en plus, ça ne gâte rien. Ce qui m’étonne c’est de ne pas les voir indiquées pour les jardinières et potées. Si petites, on aurait envie de les avoir sous les yeux comme les muscaris.

  3. Une russophile comme toi, ça ne m’étonne pas ! Pour le retenir je pense à la chanson de Bécaud, Nathalie : « après le tombeau de Lénine, on irait au café Pouchkine boire un chocolat ». Une belle histoire de guide, cette chanson !

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