Quand il fait chaud comme ces jours-ci, une température caniculaire assez rare à Giverny, les vaches retrouvent le chemin du ruisseau. Elles qui restent en général à bonne distance des clôtures de la Fondation Monet, bien groupées en troupeau au milieu de leur immense prairie, s’approchent soudain tout près. Les visiteurs qui débouchent du passage souterrain vers le jardin d’eau ont la surprise de se retrouver presque nez à nez avec les bovins.
Ca n’y paraît pas, mais c’est plutôt gros, une vache. Une révélation quand on ne les connaît que de loin depuis l’autoroute. Il y a un moment d’effarement, suivi de ravissement. On est au zoo. Les appareils photos crépitent.
Les vaches n’en ont cure. Leur problème est d’arriver à boire, mais comment ? Debout ? A genoux ? Le sol est en pente et glissant. Elles piétinent, embarrassées, maladroites.
Elles ont retrouvé spontanément le lieu de l’abreuvoir d’autrefois, à la sortie du jardin de Monet. Je crois qu’il était plutôt en face, là où les visiteurs se trouvent aujourd’hui. Les plantations inhabituelles de Monet dans son plan d’eau inquiétaient les Givernois qui craignaient un empoisonnement de l’eau. Monet s’est justifié devant le préfet que ses plantes aquatiques n’étaient pas toxiques. De fait, aucune vache n’est morte d’avoir bu de l’eau aux nymphéas. Si c’était le cas, on s’en souviendrait encore.
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Photo insolite!
Elles aussi ont besoin de s’hydrater tout comme nous…
Je pense que l’on va devoir "s’habituer" à ces périodes de canicule de plus en plus fréquentes d’après les spécialistes.
ll faut de l’eau pour faire du lait, n’est-ce pas !
Eh oui du bon lait pour faire de bons gâteaux…mon petit côté gourmand.
Très bon W.E .
Dommage que ce ne soient pas des vaches Normandes !!..