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Le dernier Monet et l’abstraction américaine

 Il ne reste plus que quatre jours pour voir la passionnante exposition du musée de l’Orangerie à Paris, Nymphéas L’abstraction américaine et le dernier Monet.

A la fin de sa vie, Monet a la vue déformée par la cataracte. Ses tableaux de cette dernière période sont mis en parallèle avec des oeuvres d’artistes américains tels que Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman, Clyfford Still, Helen Frankenthaler, Morris Louis, Philip Guston, Joan Mitchell, Mark Tobey, Sam Francis, Jean-Paul Riopelle et Ellsworth Kelly.  Le majestueux cycle des Grandes Décorations qui se trouve dans le même musée est évoqué lui aussi comme source d’inspiration de ces artistes abstraits.  

L’idée n’est pas nouvelle puisque le Museum of Modern Art de New York l’a mise en avant dans les années cinquante. Elle n’est pas non plus sortie d’un chapeau, puisque toute cette génération d’artistes reconnaît et même revendique l’influence décisive du Monet tardif sur leur art. Le dialogue entre le patriarche de Giverny et cette génération qui brise les codes n’en est pas moins fascinant.

L’accrochage met en lumière les multiples aspects de cette influence. Ainsi, Monet serait à l’origine de l’idée de all-over (toute la toile est recouverte d’éléments plus ou moins uniformes). 

Sur le plan de la touche et de la couleur, la parenté est encore plus frappante. Sur la photo ci-dessus, un pont japonais de Monet est encadré par une oeuvre de Jean-Paul Riopelle à gauche et de Joan Mitchell à droite. On les dirait habitées de la même énergie.   


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