C’est le moment, celui auquel Monet écrivait à ses meilleurs amis – Clemenceau, Geffroy – pour les inviter à venir voir le spectacle des iris. Récemment renouvelés, ils offrent un panel incroyable de variétés toutes plus opulentes les unes que les autres, dans des coloris inattendus, comme cette merveille au premier plan.
Les iris d’aujourd’hui s’habillent de couleurs chaudes, orange, jaune, mordoré, bordeaux, et se déclinent du blanc au noir, unis ou bicolores, mouchetés de petits points, striés de fines lignes… Une splendeur. Si vous ne jurez que par les plus classiques, mauves ou bleus, vous ne serez pas déçu non plus.
Au bassin, les iris japonais plantés l’an dernier ont commencé à fleurir. De culture délicate car ils requièrent un sol inondable, leur forme gracieuse et leurs couleurs pâles nous sont moins familières. Ils ornent avec élégance les berges du bassin où les nénuphars roses sont en train de faire leur apparition.
J’ai pu admirer la semaine dernière ..
Quelle profusion de couleurs,bel éventail de variétés dont je ‘profite » un peu grâce à toi,faute d’être présente.
Bravo aux jardiniers qui veillent ….
Magnifique ! Il y en a de somptueux ! J’aime aussi le simple iris jaune des marais, emblème de Bruxelles.
Oh, j’ignorais que Bruxelles avait l’iris des marais pour emblème. Y a-t-il une explication à ce choix ?
Il pleuvait ce 5 juin. Qu’importe ! l’Hermitage nous accueillait avec ses fleurs , avec le sourire et les conseils avisés de notre hôte.Un grand merci à tous les deux pour votre gentillesse et vos délicates attentions.
Nous étions si près de découvrir le jardin de Monet, un rêve construit au fil de nos lectures, de notre modeste jardinage.Le lendemain, malgré une foule bruissante, nous nous sommes retrouvés seuls par magie, seuls dans le scintillement de l’étang, seuls face à la beauté d’un iris ou d’une campanule.
Nous reviendrons …
Ariane, ce blog est passionnant. Merci !
Anne et Michel
Merci Anne et Michel pour votre messageplein de délicatesse qui évoque si bien la magie de Giverny.
A bientôt !