Dans cette vibrante nature morte, Blanche Monet associe les produits de l’automne : pommes et courge, à une cruche ornée de coulures vertes.
La dénomination des tableaux, en particulier des natures mortes, pose parfois question. Je ne suis pas sûre que cette composition nous présente un potiron, que je me figure plutôt rond et côtelé, mais il s’agit bien d’une cruche et non d’un broc ou d’un pichet. La particularité de la cruche est d’être en terre cuite et de posséder une anse qui en facilite le transport.
Courge et cruche ! Deux objets rebondis et supposés creux, comme le serait prétendûment le crâne des personnes à qui on jetait autrefois ces mots à la tête. Je crois que l’insulte est devenue assez désuète et ne s’emploie plus guère que contre soi-même, par dérision.
Et si nous mangeons toujours courges et potirons, l’usage de la cruche se fait rare depuis l’installation de l’eau courante.
Les Monet se servaient-ils de leurs cruches, ou les gardaient-ils pour leur valeur décorative ?
La maison de Claude Monet à Giverny conserve non seulement les objets qui ont appartenu au peintre, mais aussi ceux qui ont servi de modèle à sa belle-fille. Le petit cruchon du tableau est présenté dans l’épicerie en compagnie de deux autres plus grands d’un vert pâle et uni.
Ce potiron peut-être une variété ancienne??
Mystère pour l’utilisation des cruches qui demeurent actuellement de beaux objets décoratifs.
J’en ai une en déco à présent mais je sais qu’elle a eu son utilité dans la famille il y a fort longtemps!
Celles qui ont servi dans la famille, les plus chères à nos coeurs…
Ma grand-mère disait aussi « cruche » pour le broc de toilette, je ne connaissais pas cette forme-ci qu’on peut tenir par l’anse du dessus.
Par extension, tous les pots contenant de l’eau étaient des cruches, non ?