Dans le jardin d’eau de Claude Monet, les bambous font partie des plantes qui retiennent l’attention des visiteurs. C’est en mai que les nouvelles pousses sortent de terre. Elles se développent si vite qu’il faut prendre l’habitude de les chercher tous les jours un peu plus haut. En un mois, elles arrivent au sommet, à huit mètres de hauteur.
Les jeunes bambous sont emballés dans des sortes de langes, qui tomberont quand ils seront grands. Ils portent un curieux toupet au sommet. Leur tige, d’abord vert foncé, deviendra dorée par la suite, avant de mourir et de se dessécher.
Il m’est arrivé une ou deux fois qu’on me demande si nous consommons les jeunes bambous. Je n’en ai jamais dégusté qu’en boîte et je peux répondre formellement que non. Ceux de Giverny ne finiront à aucun moment dans l’assiette.
En revanche je ne compte plus le nombre de fois où des visiteurs m’ont fait part de l’usage du bambou comme matériau d’échafaudage en Asie. Je comprends qu’ils aient envie d’en parler. Nous sommes des êtres d’émotions, et je me souviens très bien de ma surprise en découvrant cet usage de mes propres yeux en Amérique latine. Des années plus tard, c’est cela qu’il nous reste, alors que tout ce qui est passé par la raison est oublié. Nous nous souvenons de ce que nous avons ressenti. En l’occurrence, la stupéfaction de découvrir que le bambou est un matériau beaucoup plus résistant qu’il n’y paraît.
We have a large grove of bamboos in our garden and we used to guide visitors around.The other most common comment (apart from whether you can eat the shoots, and using them for scaffolding),was to suggest jokingly that we should send supplies of bamboo for the pandas at the zoo!
That’s a good one !
Incroyable la vitesse à laquelle poussent les bambous à peine sortis de terre en effet!
J’avais vu une réalisation d’un habitat en bambou à Anduze,c’était étonnant.
Quel matériau incroyable, en effet. Cela doit aller assez vite à construire et pour deux fois rien.
A Giverny on en fait des barrières de jardin comme au Japon.
J’aime beaucoup toutes ces nuances de couleur sur ta photo – regarder de près et savoir le montrer, c’est un art.
Merci pour ton regard car je suis tellement habituée à ces bambous que je n’y avais pas prêté attention !