En ce moment, le grand massif du bas du jardin de Monet a un aspect des plus impressionnistes, avec ses nombreuses touches de rouge coquelicot. A y regarder de plus près, on s’aperçoit que c’est une broderie qui compte non seulement les fameux coquelicots, mais aussi des dahlias de formes diverses aux coloris rouges et jaunes, des lis, des rudbeckias, des bidens, des pétunias, des roses d’Inde, etc, etc, etc.
Les delphiniums d’un bleu intense s’élancent près des rosiers en arbres.
Haut de 2 mètres environ, ces rosiers pleureurs au charme fou se parent de centaines de petites roses. Les plus tardives sont encore au début de leur floraison. Monet cultivait de tels rosiers, grâce aux soins experts de son chef-jardinier Félix Breuil.
Partout, les hémérocalles saluent le début de l’été, émergeant enfin en corolles orange au-dessus de leurs belles feuilles en ruban.
J’imagine Monet peignant ce superbe spectacle sous le soleil matinal!!