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La maison des Renoir à Essoyes – 7

La chambre d’Aline Renoir donne sur celle de ses enfants. Une belle pièce où les garçons avaient de la place pour jouer. Malgré leur différence d’âge, ils étaient contents d’être réunis dans la maison d’Essoyes, car ils passaient l’année scolaire au pensionnat. La pièce a été reconstituée avec deux lits ayant appartenu aux Renoir. Je suppose que c’était ceux de Pierre et Jean, puis Jean et Coco. Devenu grand, Pierre logeait au 2e étage.

A nouveau, une multitude de détails captent le regard. Un costume marin est accroché au placard, près d’une coiffeuse d’enfant. Sous le lit est glissé le pot de chambre. Partout, des jouets.

Des toupies, le jeux des quatre souris, le jeu des pénitences très récréatif en société, jeu de puces, des sauterelles, c’est à prendre ou à laisser, jeu du triangle, jeu de la croix… Les décorateurs se sont bien amusés.

Les sciences ne sont pas oubliées : cahier pour faire un herbier, boîte de science amusante autour du magnétisme… Un nounours bourré de paille siège dans un petit fauteuil, à côté d’un plus grand orné de tapisserie, où les fils Renoir pouvaient s’installer pour lire.

Dans le petit lit, un jeu de l’oie, un album sur les animaux de la campagne, et un cahier pour apprendre à dessiner (quand même !) : le moniteur de dessin des tout petits.

A côté de la bassinoire qui a appartenu à la famille, une collection de pierres pour s’initier à la minéralogie.

Enfin (mais on pourrait continuer), sur le grand lit, des livres pour enfants, des fables, et une boite contenant des billes en terre et des calots. Est-ce que vous craquez autant que moi ? C’est, mis en situation, le musée du jouet.


3 commentaires

  1. Je craque aussi, toutes ces petites merveilles d’une autre époque…des enfants gâtés !!
    Bravo aux décorateurs ,réussite dans les moindres détails….
    Je ne sais pas si il y aura un billet n°8, tellement intéressant….
    Merci encore Ariane pour le partage car je ne pense pas, malheureusement faire un jour cette visite!

    • Claude Renoir se rappelait que, lorsqu’il avait posé en clown rouge, on voulait lui faire porter des bas blancs qui le grattaient. Crise… Il ne s’est laissé fléchir qu’avec la promesse d’un train électrique et d’une boîte de peinture, qu’il a eues tous deux. Oui, des enfants gâtés !

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Ariane.

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