Juste avant que la maison et les jardins de Monet ne ferment leurs portes pour l’hiver, je suis allée dire au revoir au jardin d’eau.
Certains coins du jardin paraissent immuables, grâce au vert persistant des bambous ou du lierre.
Au pied du grand hêtre, de minuscules cyclamens pointent entre les racines moussues.
La lumière sourde est bien celle de la Toussaint. C’est à peine si on repère la sauge violette et noire et les hydrangéas.
Les massifs d’arbustes offrent un patchwork de feuillages aux formes et aux teintes assorties.
Les feuilles étoilées des liquidambars sont restées prisonnières des nénuphars, dont les tiges s’allongent. Au centre, des feuilles de nymphéas jeunes, plus foncées, témoignent de la vitalité de la plante, qui ne s’est pas encore mise en repos.
Comme tous les ans, je regrette que le jardin ne soit pas ouvert jusqu’au 15 novembre. Il y aurait encore des changements de couleur.
C’est vrai. C’est pour laisser le champ libre aux jardiniers, je suppose.
Même en cette saison où il va se mettre au repos,quelle beauté ce jardin que tu as pu immortaliser par ces photos!