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Le goût des roses

Gustave Caillebotte, Les Roses, jardin du Petit-Genevilliers, vers 1886, collection particulière

Vu à l’exposition « Caillebotte, peindre les hommes » au musée d’Orsay, ce tableau nous montre une roseraie de rosiers-tiges qui n’est pas sans évoquer celle de Monet à Giverny devant sa maison. Les deux amis ont sacrifié au goût de l’époque pour les collections de rosiers bien alignés.

A Giverny, Monet garnissait leur pied de géraniums, et entourait ses massifs d’oeillets Flon. Ici, impossible de savoir si le sol est nu ou couvert de copeaux. En revanche, on est frappé par le bel alignement de plantes à petit développement qui entourent la roseraie. On se croirait au potager devant des rangs de salades, mais ce sont plus probablement des annuelles d’été prêtes à prendre la relève des roses.

Le massif se termine par un minuscule cordon de pelouse. L’ensemble est très minutieusement entretenu, et frôlé par la robe de Charlotte Berthier, amie de Caillebotte, qui pose en train d’admirer une rose, sous l’oeil attentif de son petit chien. Les roses ne sont pas peintes pour elles-mêmes mais pour l’agrément qu’elles donnent.


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