A la fin mars, dans ces jours où la saison hésite entre l’hiver, qu’elle n’est déjà plus, et le printemps, qu’elle n’est pas encore, les premières feuilles de nymphéas sortent des profondeurs du bassin, se hissent à travers l’épaisseur aqueuse, et viennent se poser à la surface de l’étang.
Elles ne sont encore que promesses de fleurs, espoir de ces corolles éclatantes qui enchanteront l’été. Pour l’instant, rien ne laisse augurer de leur développement futur.
Elles ont quelque chose de timide, comme tous les débuts. De la violette elles ont aussi la couleur, ou presque, vêtues d’un pourpre tirant sur le violine qui deviendra vert avec le temps.
Mais c’est à contre-jour que les premières feuilles de nymphéas révèlent toute leur grâce, quand la lumière du matin naissant les fait paraître gris argent.
Dans le reflet de ces ciels normands qui semblent laiteux même quand ils sont bleus, où les silhouettes des arbres encore nus ondulent avec calme, les nymphéas brillent, et cette intensité forme avec les tons froids et doux qui les entourent, une harmonie ineffable.
Cela faisait longtemps que je n’était pas passée chez toi. Tes photos sont toujours un bonheur… Magnifiques…. Très bonne soirée !
Bonjour !
Je ne vous dirai jamais assez combien j’aime vous lire !!!
MERCI !
Dès que j’en trouve la possibilité, je reviens à Giverny !
Bonne journée et à bientôt !
Ch
Merci de votre enthousiasme ! Tiens, vous me décidez à écrire quelque chose, ce matin. Je vous attends avec plaisir à Giverny !
Tes photos sont comme des tableaux…C’est impressionnant! [sans jeu de mots!]
Un vrai bonheur de contempler cette composition parfaite à tout point de vue
Merci