Il faut les grosses chaleurs de l’été pour se souvenir comme c’est bon, la pluie, les gouttes fraîches qui vous criblent les bras nus et traversent les vêtements légers jusqu’à la peau, les filets d’eau qui ruissellent le long du visage ou des cheveux et vous chatouillent le creux du cou…
Le thermomètre affichait un bon 33° cet après-midi, un score inhabituel pour Vernon transformée en ville morte.
Et puis toute cette humidité puisée dans l’océan a fini par se déverser sur la Normandie, sur les vaches qui broutent imperturbables, sur les chemins poussiéreux et les humains alanguis.
Ouf ! On respire à nouveau, tandis que s’exhalent dans l’air du soir des parfums de terre et de foin.
Derrière les nuages qui se déchirent le ciel bleu refait son apparition.
Ce soir les flaques ouvrent des coins d’azur sous les pieds, où viennent se mirer les roses des tonnelles.
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Est-ce que cette photo a été prise dans le jardin de Monet ?
Oui, dans le jardin d’eau, à côté de l’embarcadère (mais pas le même jour !)
Bien jolie photo, comme toutes les autres d’ailleurs. Billets très bien écrits, vraiment, c’est un plaisir.
Comme c’est bien dit, Ariane ! Vous êtes une poète… On s’y croirait…
Giverny, ce n’est que du bonheur et après cinq visites je suis toujours prête à y revenir…
le samedi 4 avril 2009
Merci, Nic, j’espère que vous vous laisserez tenter par une sixième visite cette année !