Le coeur de Rouen est marqué par une place, celle du Vieux Marché. En théorie elle est assez vaste, sauf qu’on a rarement vu place aussi encombrée : une église, un marché couvert, des ruines, un mémorial, un belvédère et un espace vert, sans compter quelques terrasses de café en saison. Il a fallu caser tellement de choses sur cette place qu’il n’en reste plus beaucoup pour les piétons.
Ce qu’on repère immédiatement en arrivant, c’est l’église à la forme biscornue, étrange, qui a quelque chose du bateau viking et du monstre marin. Le marché couvert semble la prolonger de ses toits en forme de crêtes.
La visite de l’église confirme que c’est l’une des plus fascinantes de Rouen. Pourtant, si comme la plupart des touristes on a abordé la place par la rue du Gros-Horloge qui la relie à la cathédrale, il se peut qu’on manque le petit espace vert aménagé à l’arrière de l’édifice religieux, et qui le justifie.
Tout contre l’église se dresse une immense croix. A son pied, un massif planté de bruyères délimite un emplacement circulaire : celui du bûcher de Jeanne d’Arc. C’est exactement là que la sainte fut brûlée par les Anglais le 30 mai 1431.
Tout a changé sur la place qui l’entoure, monuments et façades. L’église actuelle consacrée à Jeanne d’Arc n’existait pas, il y en avait une autre quelques mètres plus loin dont on voit aujourd’hui les ruines.
Mais ici même les archéologues ont retrouvé le sol du Moyen-Âge, et l’endroit précis du martyre.
Le public n’a pas accès à l’emplacement du bûcher. Comme au Moyen-Âge il est maintenu à l’écart. Le périmètre de sécurité est devenu une distance respectueuse.
"Tout a changé sur la place qui l’entoure" Il y a la plus vieille auberge de France sur la place du Vieux Marché, elle date du 14ème siècle si je me souviens bien.
C’est vrai, mais je doute que Jeanne d’Arc reconnaîtrait les lieux.
Je l’ai vu ce bucher, et je dois dire qu’il est bien décorer. Si tu vas sur mon blog, tu en verras surment une photo.
Je connais très bien ce coin, j’habitte pas très loin, à coter de la rue jeanne d’arc, il est vrais que ce sîte est bien decorer, mais soit diqant que le sol est rester en l’etat de l’époque … j’ai un peu de mal à le croire, pourtant à le voir ça pourrait être vrais !!! En tous cas, jeanne d’arc aurra fait couller beaucoup d’encre à rouen, car beaucoup de monuments portent son nom. (même un bateau de la marine francaise)
Sol du moyen âge ou pas, rien n’est authentique sur cette place, mis à part les fondations de l’église Saint-Michel, recèlant à l’époque la croix qu’un godon alla chercher sur requête de la supplicière (selon la légende). D’où l’érection de la croix?
Voyez les façades: l’une provient du quartier ouest des marins (rue des Charettes, appelée "les pâquerettes", elles vieillit mal), une autre de Saint-Vivien, une troisième de la rue Eau-de-Robec, sale quartier en son temps qui servit "le façadisme" de bon aloi des secteurs sauvegardés de malraux. Il n’est pas jusquà "La couronne". Son enseigne peut tinter sur la place depuis des lustres, son pan de bois n’est que décor XXème pour faire "vieux-marché". Derriere tout ce décorum, appart’, magasins et bureaux fonctionnels résonnent du béton! Le vieux se retrouve rue de la Pie avec une vieille échoppe et quelques vestiges de la demeure de Corneille.
Quant à Jeanne d’Arc, si sa carène vaut le détour, les flammes ardoisées des hallettes qui lui lèchent les pieds sont pas mal non plus, mais le clou, se sont les vitraux… provenant de l’église Saint-Vincent (quartier ouest, malfamé). Il n’en subsiste que quelques ruines, devant la gare routière quand en 1945, elle tenait encore sur pied, même sans toiture. Rasée au nom du progrès et de l’assainissement… des moeurs.
Ne trouvez-vous pas malgré tout que c’est une belle réussite ? Déplacer des maisons ou des façades est une pratique courante pour l’architecture à pans de bois, je préfère cela à une solution moderniste pour cette place, pas vous ? Les vitraux de St-Vincent sont un joyau, l’église qui a su si bien les mettre en valeur est aussi un chef d’oeuvre, à mon avis.
J’eus préféré que tout celà reste dans son jus! D’autant que ce qui a été projeté en lieu et place, souvent vieillit mal. Les imposants immeubles des jardins de l’hôtel de ville , je préfèrerais encore un jardin plus modeste comme au temps des moines, un quartier de la pomme d’or, qu’aujourd’hui on s’attacherait à préserver & que la touristique cité aux 100 cloches s’enorgueillirait de faire visiter comme son restreint quartier sauvegardé. Il n’est pas un rouennais qui ne regrette la surélévation des quais, prétexte à destruction de Saint-Vincent et alentours et cette autoroute à camions isolant la ville de son fleuve. Idem en face. Même si la succession d’édiles tente d’enrober d’un beau mac’Adam ces abords seiniques dont vous parliez bucoliquement par ailleurs à propos du Petit Andely, ce depuis le succès des Armada successives, la circulation reste là comme un bruit de fond que le beau pont en H n’a point amoindri, au contraire.
A tout prendre, évidemment, le décor est bluffant, surtout quand on se souvient, ne serait-ce que par cartes postales interposées de la place aux halles moins enlevées que ses grandes soeurs parisiennes de Baltard.
J’ai eu l’occasion de voir le bucher de Jeanne d’Arc à Rouen le dimanche 11 juillet 2010.
Mais quel horreur, il y avait des vieux tournesols, des plantes fanées, de l’herbe dans tous les sens.
Vraiment Monsieur le Maire de Rouen, faite quelques choses pour cet endroit qui laisse indifférent les touristes. Vraiment dommage, je ne retournerai pas dans cet endroit qui me laisse un mauvais souvenir.
J’ai eu l’occasion de partir hier à Rouen et de visiter le bucher de Jeanne d’Arc , tres touché par cette héroine qui s’est sacrifiée pour son pays ,ses larmes qu’elle a versées avant sa sentance ecrirront l’histoire de son combat et l’injustuce dont elle a été victime
J’ai eu l’occasion de partir hier à Rouen et de visiter le bucher de Jeanne d’Arc , tres touché par cette héroine qui s’est sacrifiée pour son pays ,ses larmes qu’elle a versées avant sa sentance ecrirront l’histoire de son combat et l’injustuce dont elle a été victime