La clarté printanière donne à l’étang de Claude Monet des reflets soyeux.
A la surface du bassin tiré à quatre épingles, les feuilles des nymphéas nouvellement ouvertes dessinent des chemins virtuels sur l’eau.
L’oeil saute de feuille en feuille, tel une grenouille, zigzagant à travers l’étendue bleue et verte grâce au soutien de ce fragile support.
Dans un gazon, les pierres plates affleurant le sol qui jouent ce rôle de repose-pied sont nommées des pas japonais.
Voici donc les nymphéas élevés au rang de pas japonais dans un jardin japonais pas si japonais que ça.
Une photo superbe, une fois de plus.
Des pas sur l’eau? On n’oserait troubler ce miroir d’azur.