Ce vitrail est l’oeuvre de Jacques Bony et date de 1976. Dans les lancettes du milieu, Sainte-Geneviève et Saint-Jacques-le-Majeur se font face, sous des dais d’architecture. Au-dessus de leur tête, un phylactère indique leur nom respectivement en latin et en grec, tandis qu’un autre phylactère tenu par des anges au bas du vitrail donne leur nom en français.
Les lancettes des côtés illustrent la mission des saints : à gauche, ‘La protection de la cité de Lutèce’, à droite, ‘Les chemins de Compostelle’.
Si les personnages et les décors sont de style contemporain, leur mise en scène est inspirée des vitraux gothiques du XVe siècle tels que la collégiale en possédait avant-guerre. Dais d’architectures, pinacles et petits personnages sur les colonnes se retrouvent sur une unique verrière rescapée dans la chapelle voisine.
Quelle belle façon d’en rappeler le souvenir !
Bonjour,
Permettez moi de préciser que le vitrail Saint Jacques – Ste Geneviève n’est pas une oeuvre de mon oncle Paul Bony, mais de mon père Jacques Bony.
J’avais aidé mon père pour la pose de ce vitrail, ainsi que pour la pause de la grande rosace derrière l’orgue, également réalisée par mon père, en 1975.
Jacques Bony a prêté son visage à Saint Jacques, celui de sa femme Geneviève Bony à Sainte Geneviève, et ceux de ses 5 enfants aux 5 ange de la partie haute du vitrail.
Merci de bien vouloir corriger l’erreur de votre article.
Monsieur Bony, Merci beaucoup pour vos précisions ! J’ai corrigé l’attribution. Grâce à vous cette verrière gagne un sens supplémentaire et intime. C’est drôle que vos parents aient eu les prénoms correspondant à ces deux églises disparues ! Et j’imagine votre regard sur cette oeuvre où vous retrouvez les visages de vos parents et de vos frères et soeurs. Avoir participé à son installation, quelle fierté ! Encore merci pour ce partage.